La vie sans la vue
Pour son premier film, Eskil Vogt, scénariste de Joachim Trier et du très beau Oslo, 31 août, s’offre un sujet en or. Potentiellement passionnant mais particulièrement casse dent. Retranscrire la...
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le 1 mai 2015
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(...) L’ambition se ressent également du point de vue de l’écriture;
Le propre des auteurs, par rapport au cinéma commercial, est d’exprimer quelque chose de très personnel sur pellicule… C’est cette impression qui se dégage de BLIND ; Ingrid semble ainsi être un double de l’auteur Eskil Vogt, lui permettant d’exprimer ses peurs les plus profondes, comme la solitude et ce rapport à l’autre, forcément influencé par le sexe et ses propres pré-conceptions du monde. L’affiche à ce titre, traduit bien le souhait du réalisateur: se mettre a nu via « un des quatrième murs » et le personnage d’Ingrid…
Le parallèle entre l’auteur et son protagoniste féminin s’étend ainsi à un peut plus que l’image: dans un élan assez masochiste, Ingrid/Eskil transvase les extrêmes de sa personnalité en Elin, Einar et Morten. Spontanéité/jeunesse, exclusion, et routine les caractérisent; leurs interactions symbolisent ainsi une multitude d’émotions inhérentes à la solitude, rendant BLIND un peu plus universel que le pitch réducteur (un film sur des aveugles) pourrait le laisser penser.
La représentation cinématographique de ce genre de thématiques peut rappeler les tout derniers films de Lars Von Trier… En moins misanthrope/dépressif, toutefois (...)
L'intégralité de la critique de Georgeslechameau, sur Le Blog du Cinéma
Créée
le 7 avr. 2015
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