Blue Spring
Blue Spring est une œuvre qui fait parler les ombres où l’existence adolescente semble vouée à une autodestruction qui ne tient qu’à un cheveu. Blue Spring est la chronique d’une bonne de paumés...
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le 6 mai 2014
13 j'aime
Je ne m’attendais pas à ce que Blue Spring offre une vision aussi poétique de la jeunesse, au cœur même de sa brutalité assumée. Un art grunge des années 2000, sublimé dans un lycée à moitié abandonné, hétérotopique, où tout peut arriver tant l’ordre et la légitimité y sont arbitraires. Il y a là quelque chose de fascinant : une forme de comédie en saynètes, mêlant humour visuel et accès de violence extrême, le tout ponctué de morceaux de punk-rock japonais surgissant sans prévenir. Certaines scènes se répètent de façon idiosyncratique, comme des refrains absurdes, jusqu’à ce que le rythme s’accélère, conduisant à cette scène finale d’une puissance rare.
Et quelle bande-son. Drop de Thee Michelle Gun Elephant aura scellé l’affaire. C’est l’un de ces films sur l’adolescence où l’humour ne désamorce certes rien mais a le mérite de souligner l’absurdité féroce de la pression des pairs. Cynisme et fleurs en pleine floraison.
Créée
le 18 juin 2025
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Blue Spring est une œuvre qui fait parler les ombres où l’existence adolescente semble vouée à une autodestruction qui ne tient qu’à un cheveu. Blue Spring est la chronique d’une bonne de paumés...
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le 6 mai 2014
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Blue Spring est un souvenir particulier pour moi puisque c’est avec lui que j’ai découvert Toshiaki Toyoda, qui est, avec Sion Sono, le réalisateur japonais des années 2000 qui m’a le plus...
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le 2 janv. 2015
10 j'aime
Blue Spring est un film qui interpelle avec une ambiance particulière qui divisera, c’est certain. Il n’est pas toujours facile d’accrocher à la mise en scène, aux intrigues ou encore à la musique...
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le 18 oct. 2012
7 j'aime
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In the beginning was the twitch. And the twitch was with Byrne, and the twitch was Byrne.I should only believe in a God that would know how to dance.Watch: a man dissolving into his own...
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le 18 juin 2025
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Le drôle de film élaboré par Spike Jonze se déplie comme un papier de bonbon, dévoilant toujours, dans son emballage diégétique farfelu, une petite perle, une essence sucrée, peut-être une...
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le 18 juin 2025
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Ce que j'apprécie le plus dans cette cure de désintoxication post-Hammett de Wenders, c'est la façon dont elle met à nu, sans fard, les mécanismes de sa propre création ; mais si cette mise en abyme...
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le 10 sept. 2025