Eddington
Qui est le film ? On entre dans Bugonia comme on franchit une faille de notre présent : une époque rongée par la crise climatique, saturée de théories conspirationnistes, ébranlée par les scandales...
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le 28 sept. 2025
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3
Allez : aujourd’hui on va parler d’un remake ! C’est cool des fois, les remakes ! Ça apporte des idées nouvelles à l’œuvre de base, ça nous donne un point de vue différent…bref ! Y’a de bonnes idées dans les remakes… des fois ces idées sont folles, étrange….
Et parfois, un mix des deux !
Bugonia est le nouveau film de Yórgos Lánthimos (le réalisateur de pauvres créatures, la favorite, ou même canine), inspiré du film sud-coréen Save the Green Planet (réalisé par Jang Joon-hwan). On va suivre l’histoire d’un homme complètement fou et son « cousin », obsédés par les théories du complots, qui vont capturer la PDG d’une grande entreprise… persuadé que c’est une aliène prête à détruire la planète terre. S’en suit alors une interrogation forcé contre la PDG, qui tente désespérément de leur faire comprendre qu’elle est bien humaine.
Et bon… c’est génial, Bugonia.
Ou alors… non, c’est mal formulé : c’est le film le plus ÉTRANGE que j’ai vu cette année !
L’histoire est tellement originale, tellement tiré par les cheveux, que cela en devient génial. Le fait que le « héros » soit persuadé que sa manageuse puisse être une créature de l’espace (car elle aurait empoisonné sa mère avec les produits alimentaires qu’elle mets sur le commerce, le fait qu’ils croient aux mensonges les plus gros aux lieu de comprendre la réalité…. C’est du grand n’importe quoi comme je l’aime !
Tous, dans le film, à été fait pour que le spectateur soit dans la vision des complotistes (le fait qu’il ait mis la terre plate en gros plain, qu’on y vois plein de feuille d’aluminium autour des fenêtres de la maison, que les héros en viennent à se castrer chimiquement pour ne pas cédé aux pulsions sexuelles…. Non vraiment, tout y passe !). On commence avec le première acte, qui nous met en scène la capture de la patronne, puis les accusions porté envers son égard (qu’elle nie en bloc). Ils vont la torturer, la menacer, lui tondre les cheveux (car c’est comme cela que les aliène communique entre eux), et puis l’électrocuter à plus de 400 volts, avec (pour masquer les bruits) la musique Basket Case (du groupe Green day) avec les son monter à fond. Forte heureusement, elle n’y restera pas (tiens tiens tiens… coriace la madame…). Vient ensuite le deuxième acte, où elle dit finalement que c’est bien une aliène (bien sûr, en tant que spectateur, nous n’y croyons pas un mot), et qu’elle est, ni plus ni moins, que la reine des aliens. Elle va essayer de gagner la sympathie de nos deux barjots, pour comprendre leurs intentions. Elle leurs promet de les envoyer sur son vaisseau pour discuter Bref, c’est abstrait.
Et ensuite, t’as le troisième acte, qui vient mettre la cerise sur le couscous : ah bah là, je m’y attendais mais alors pas du tout ! Et c’est l’un des plus gros points forts du film : il réussi à te berner avec une tel facilité que ça en devient presque humiliant !
En fait, la PDG était bien une aliène.
J’y croyais pas, et c’est ça qui rend le troisième acte si bordélique ! Attendez : elle a prit une calculatrice, y a composé une code à 58 chiffres, et qu’ensuite elle se soit enfermée dans son armoire pour y être envoyer sur son vaisseau… non, s’il vous plaît ! Et puis la fin, où au final on se rends compte que l’espèce humaine n’est qu’une expérience de plus ratée, et qu’on détruise la couche d’ozone(?) pour pouvoir éradiquer l’homme de la terre…
Non, franchement les plans de fins sont bien…
Ils sont bien…
Alors, est-ce que recommande ? Bien évidemment ! C’est le genre de film qu’il faut voir pour ce demander : « qu’est-ce que je regarde ? Mais alors qu’est-ce que je regarde ? ».
Bref, foncer le voir en salle, et puis… posez-vous des questions sur vos managers… peut-être que se sont des aliens…
À par s’ils sont chauves.
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il y a 1 jour
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Qui est le film ? On entre dans Bugonia comme on franchit une faille de notre présent : une époque rongée par la crise climatique, saturée de théories conspirationnistes, ébranlée par les scandales...
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le 28 sept. 2025
26 j'aime
3
[Je n'ai pas vu le film original sud-coréen, donc je ne vais pas m'amuser à faire la moindre comparaison. En conséquence, je vais critiquer Bugonia de Yórgos Lánthimos complètement comme une œuvre à...
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hier
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OK, l’époque n’est pas à la réjouissance. Les crises de toute nature s’enchaînent, les colères montent. Partout, le dialogue recule, remplacé par la peur, la confrontation, le soupçon et...
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le 30 oct. 2025
15 j'aime
6
Et si on parlais de cinéma sud-coréen ? Ou non, attendez, j’ai mieux : et si on parlais d’un des meilleurs films sud-coréen de cette année ?Bon ok, je sais qu’en prononçant cette phrase je risque...
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le 20 oct. 2025
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3
Spoiler, mais McWalter : c’est juste du grand n’importe quoi. On enchaîne conneries sur conneries, et l’histoire n’a juste aucun sens
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le 13 sept. 2025
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2
Allez : aujourd’hui on va parler d’un remake ! C’est cool des fois, les remakes ! Ça apporte des idées nouvelles à l’œuvre de base, ça nous donne un point de vue différent…bref ! Y’a de bonnes idées...
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il y a 1 jour
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