Les films d’anime au cinéma dans les années 2020. A quelques exceptions près : soit de simples épisodes diffusés sur écran géant, soit 1h30 avec un final explosif qui fait oublier qu’on s’est fait chier les ⅔ du film.
L’histoire démarre avec Chainsaw-man, ado candide de 16 ans qui après un RDV avec sa supérieure hiérarchique probablement dans la 20aine et qui le manipule comme d’habitude; rencontre le lendemain une fille toujours plus âgée (les détournements de mineurs c’est gênant que dans un sens), qui va lui faire découvrir la vie.
Le film est facilement découpable en 2 parties : la première, une romance bien trop longue pour ce qu’elle raconte. La seconde, de la bagarre.
Certains passages concernant l’apprentissage du héros auraient pu être touchants si mieux dosés. Alors on patiente sachant que le plot qui va faire avancer l’histoire va bien finir par arriver.
Une fois arrivé, on en a pour notre compte jusqu’à l’overdose. Des combats sympas à hauteur d’homme, en passant par l’obligatoire monstre géant pour terminer par une animation qui veut tellement en mettre plein les yeux que ça en devient difficile de comprendre ce qu’il se passe à l’écran.
Bon après, tout n’est pas à jeter. Retrouver cet univers, ses concepts, les personnages secondaires et leur relation grandissante fait toujours plaisir à voir. Ici, le souci est dans le dosage.
Finalement, peu de chose à retenir de ce film. Les impacts sont tellement moindre qu’une ou deux phrases en amont de la saison 2 serait suffisant pour le résumer. Mais vu la mode actuelle, ça ne m’étonnerait pas qu’ils le transforment en épisodes.