Plus Pastis 51 que Chien
On sent que Cédric Jimenez n'est pas un grand amateur de science-fiction. Bien qu'il s'inspire de grands noms, comme Blade Runner pour ne citer que l'évidence, ou plus subtilement La Guerre des...
Par
il y a 3 jours
8 j'aime
Avec Chien 51, Cédric Jimenez s’aventure sur le terrain de la science-fiction d’anticipation, dans un futur dystopique rappelant Bienvenue à Gattaca, Minority Report, I-robot, Les Fils de l'homme ou encore le roman 1984. L’idée, adaptée du roman de Laurent Gaudé, promettait une réflexion sur la déshumanisation, la surveillance de masse et la perte d’identité. Sur le papier, tout y est. Mais à l’écran, le mélange entre polar et SF tourne court.
Jimenez, plus à l’aise dans le film noir (BAC Nord, La French), peine à faire exister ce monde futuriste : les décors semblent plaqués, la mise en scène manque de souffle, et le scénario se perd dans des clichés — notamment celui, usé, de la machine qui se retourne contre l’homme. L’enquête, censée être le fil rouge, s’effiloche vite dans une narration confuse et une esthétique de polar fatiguée.
Gilles Lellouche campe un macho bougon à la limite de la caricature (n’est pas Bacri qui veut), tandis que le rapprochement avec Adèle Exarchopoulos ne débouche sur rien de convaincant. Louis Garrel, Artus, Stéphane Bak, Valéria Bruni-Tedeschi ou Lala &ce sont relégués à la figuration. Même la scène du karaoké, censée humaniser les personnages, tombe à plat, avant une course-poursuite stérile dans les bas-fonds de ce Paris dystopique.
Il reste quelques idées visuelles et un vrai potentiel thématique, mais Chien 51 donne l’impression d’un film bâclé, où le bon point de départ se dilue dans une exécution inégale. Un Jimenez hors de sa zone de confort, et ça se sent.
Créée
il y a 3 jours
Critique lue 183 fois
3 j'aime
On sent que Cédric Jimenez n'est pas un grand amateur de science-fiction. Bien qu'il s'inspire de grands noms, comme Blade Runner pour ne citer que l'évidence, ou plus subtilement La Guerre des...
Par
il y a 3 jours
8 j'aime
Quelques grandes fulgurances visuelles, noyées dans un océan de médiocrité.On ne peut pas dire que je sois le plus grand fan du cinéma de Jimenez. Je l'ai découvert avec Bac Nord, un long-métrage...
hier
5 j'aime
Vu en avant première Je suis resté jusqu'à la fin et je me pose une question: pourquoi?Sans doute pour voir jusqu’où irait la catastrophe. Absolument Rien à sauver dans ce film: scénario indigent et...
Par
il y a 2 jours
5 j'aime
En clôture de la Festa do Cinema Francês à Lisbonne, j’ai eu la chance de découvrir L'amour ouf, sans aucun à priori, puisque je n’avais lu aucune critique, ni même vu la bande-annonce...et je le...
le 15 oct. 2024
3 j'aime
Mickey 17 est l’exemple typique du film qui croit qu’aborder des sujets lourds suffit à faire du cinéma intelligent. Le pitch est pourtant prometteur : un homme cloné en boucle pour des missions...
le 12 mars 2025
2 j'aime
1
De bruit et de fureur de Jean-Claude Brisseau aurait pu aussi s'appeler "Plongée poétique et brutale dans les méandres de la banlieue", tellement cette œuvre est dure et puissante. Je ne connaissais...
le 15 oct. 2024
1 j'aime