C'est pas vilain à suivre, mais on dirait vraiment un spot publicitaire pour les compagnons ; je pensais pas que ça existait vraiment sous ce nom là, mais ma compagne m'a expliqué que c'est bel et bien là.


L'intrigue est correcte ; quelques facilités dans les rapports (le méchant Pio qui devient trop vite ami, les dealers qui pardonnent trop facilement, le pardon trop rapide et facile des compagnons) mais globalement ça se suit bien, avec quelques conflits bien dosés. Bon, les auteurs insistent tellement sur le fait qu'elle pourrait en parler à ses compagnons, que le fait qu'elle ne le fait pas rend parfois le récit un peu agaçant. Les personnages sont sympas. L'univers présenté est intéressant, ça manque un peu de neutralité, on sent trop de bienveillance à l'égard de cette communauté.


La mise en scène est globalement correcte, avec un découpage sobre mais efficace et pertinent, un montage bien rythmé. Les décors sont chouettes, reconnaissables ; pas assez investis. Les acteurs font un boulot correct : les débutants ont un peu plus de mal, tandis que les expérimentés en font parfois un peu trop, partent dans des tics faciles.


Bref, ça se regarde.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 29 août 2022

Critique lue 196 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 196 fois

D'autres avis sur Compagnons

Compagnons
Fêtons_le_cinéma
5

Deux mondes en tension

L’intérêt que présente Compagnons est de retranscrire l’opposition entre deux mondes par des ruptures de formes et de tons : la violence quotidienne de la banlieue passe par des courses-poursuites...

le 3 mars 2022

3 j'aime

Compagnons
Diégétique
8

Sur un grand VITRAIL en couleeeeeurs!

Compagnons est un film cliché. Autant l'écrire immédiatement, d'entrée de jeux, comme ça personne ne sera surpris! Compagnons c'est l'histoire d'une jeune banlieusarde, paumée mais douée, qui va...

le 23 févr. 2022

2 j'aime

Compagnons
Brefsanspepin
4

Visite culturelle, tout au plus

Une originalité : l'univers du Compagnonage, la crème des artisants, ses rites, sa discipline, et l'amour du travail. Pour le reste, rien d'extraodinaire, à part le jeu de l'actrice principale qui ne...

le 30 juin 2023

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55