Autant dire que ce film vaut la peine d'aller le voir au cinéma. Même si le combat science et humain, nous le connaissons déjà depuis bien longtemps, on est dans des films qui approfondissent cette peur montant de l'intelligence artificielle et de ce que cela peut entraîner dans le monde de l'homme. Encore une fois, sommes nous vraiment des victimes ? N'oublions pas que tout ce que l'on crée, finit par se retourner contre nous. Mais ce film propose un mélange d'angoisse, d'inquiétude, de paranoïa, et des questionnements de l'être humain (les sentiments les plus puissants de notre système) dans un décor futuriste, non loin de l'époque à laquelle nous sommes. Avec un jeu d'acteur incroyable de Cecile de France et de la voix Dalloway (Mylène farmer) qui nous plonge dans une quête de la liberté d'autrui. Avec Yann Gozlan, après l'homme idéal, boîte noir, on sent déjà les prémices d'une grande prouesse même si certains arcs narratifs sont encore à travailler. Peut-être que le stephen king, se cache encore frileux derrière ses scénarios. La musique rajoute ce besoin, nous spectateurs, de nous échapper tout autant que le personnage de clarissa. Sans compter, cette décoration à la Bienvenue à Gattaca et des couleurs vives et froides à la fois que nous propose le chef de la photographie Manu dacosse.