le 19 déc. 2015
La possibilité d'une île
Cadre surendetté et au bord du burnout, Kim se jette d'un pont en plein coeur de Séoul. Il échoue sur une île à quelques centaines de mètres de la tour qui l'employait, mais sans possibilité de...
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Ce film de Lee Hey-jun nous emporte dans sa folie philosophique et implicite, et il nous prouve que les Asiatiques (le trio Chinois-Japonais-Coréen) sont capables de sortir des films géniaux (souvent démontré par: cf. :The Murderer, Old Boy, I saw the devil, New World, Infernals Affairs, Confession of Murder, Mystery, The Chaser,...).
## Silence, ça tourne! ##
Ici, dans Castaway on the moon, ce qui est le plus frappant, c'est la façon de filmer, digne des plus grands réalisateurs, qui met en valeur toute la physionnomie du film, qui démontre l'importance de son jardin, et surtout de le cultiver. Des plans séquences sont, pour moi, mythiques, car les critiques sont peu nombreuses; c'est le genre de film qui passe à côté, par la trappe, malgré son talent. Les cadrages parfaits, et la façon de filmer est fluide, simple, mais bien pensé. Un mot pour décrire le réalisateur: génie!
## Une histoire de scénario ##
Le scénario (un homme se retrouve coupé de toute civilisation en pleine ville de Corée) est, même burlesque et invraisemblable, dénué de tout fantastique et de toute inexactitude. Les points de vues sont magistralement alternés, l'histoire est agréablement bien cousue, pas de failles apparentes, beaucoup de philosophie,; ce film fait partie des oeuvres auxquelles on doit dédiés des commentaires artistiques complets, pour nous permettre de comprendre toutes le significations, les implicites, les second degré, les scènes en apparences banales,... Enfin, le film, si tragique et aventuriers qu'il soit, est drôle parfois, et d'un humour qui nous fais rire du comique de la situation, sans nous donner l'envie de se moquer, et le plus important, tout en restant plongé dans le film.
## Le réel et l'iréel ##
Vous noterez que, comme dans quelques films films et romans et mangas extrêmement reconnu, Des nouilles aux haricots noirs mêlent très subtilement l'iréel et le réel, nous force sans détour à nous poser des questions, à une réelle prise de conscience, et nous conseille aussi: il ne faut pas rater sa vie, et toutes les conséquences, et toutes les causes surtout. Et le film nous pose sur la table des arguments implacables.
Lee Hey-jun et sa troupe d'acteurs nous obligent à placer ce film dans:
-le top des films asiatiques
-le top des films coréens
-le top 5 des films
-le top 5 des meilleurs films de la décennie (2000-2009)
-les meilleurs films philosophiques
-les films qui rendent heureux (top 10)
-les meilleurs éléments de résolution {schéma narratif} [l'importance de l'élément résolvant dans un scénario]
-le meilleur film de 2009
-etc,...
Une agréable et excellente expérience, donc. Je le conseille vivement!!!
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Créée
le 15 juil. 2015
Critique lue 452 fois
le 19 déc. 2015
Cadre surendetté et au bord du burnout, Kim se jette d'un pont en plein coeur de Séoul. Il échoue sur une île à quelques centaines de mètres de la tour qui l'employait, mais sans possibilité de...
le 15 avr. 2015
Y'a des jours comme ça où tu voudrais bien des nouilles dans ta soupe, mais tu ne récoltes que la couille dans le potage. En résumé : des emmerdes qui montent jusqu'aux verres de tes lunettes, un...
le 25 juil. 2015
Pour buller en lisant, écoute avec tes oreilles. Que te dire de Castaway on the Moon... Que son titre français qui me semblait bien étrange est en fait parfaitement adapté. Qu'aimer un film tient à...
le 23 déc. 2017
Je ne vois vraiment pas comment certains font pour s'ennuyer... la première scène est certes exceptionnelle, mais le film est globalement lent, ce qui en fait sa force. Il s'agit d'une histoire...
le 28 avr. 2016
Que de Kobayashi! Son style est plus sombre que celui de Kurosawa; quelques insultes violentes; quelques coups brutaux, de violences conjugales; d'adultères, et de mesquineries. Ce n'est pas pour...
le 2 janv. 2018
Je me suis toujours demandé - et ce film n'en fait pas l'exception - pourquoi tant de pseudo cinéphiles ont l'idée de regarder des daubes scénaristiques pour ensuite les rabaisser au 7 ème sous-sol...
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