Deux sous d'espoir par Plume231
Grand Prix du Festival international du Film (ancêtre de la fameuse Palme d'or !) à Cannes ex æquo avec l'"Othello" d'Orson Welles, "Deux sous d'espoir", qui est un film néoréaliste mais avec un ton tourné résolument vers la légèreté, préfigure ce que feront en mieux quelques années plus tard les grands maîtres que sont Mario Monicelli, Pietro Germi et Dino Risi avec le genre de la "comédie italienne". Il manque un fond social (excepté peut-être dans la scène du commissariat qui met face à une injustice tellement absurde qu'elle en devient drôle !) pour pouvoir prétendre être un grand film, mais l'ensemble est suffisamment dynamique et suffisamment bien interprété (au passage l'actrice principale est très loin d'être déplaisante à regarder !) pour en faire un film frais et très agréable à visionner.