Une suite regardable, mais dispensable !

Die Hard 4 : Retour en enfer est un film d'action correct et divertissant, mais qui s'éloigne malheureusement de ce qui a fait le charme et le succès des trois premiers opus, le reléguant au statut de suite dispensable.

​ Points Positifs

​Bruce Willis est de retour :

• John McClane conserve son charme de flic malchanceux et sa capacité à sortir des punchlines mémorables. La performance de Bruce Willis reste l'ancre du film.

​Action non-stop :

• Le rythme est soutenu et le film propose des séquences d'action impressionnantes et souvent spectaculaires (quoique parfois exagérées), fidèles à l'esprit d'un blockbuster estival.

​Thème moderne :

• L'intrigue centrée sur le cyberterrorisme et le piratage d'infrastructures nationales apporte une touche de modernité à la franchise, même si le traitement est superficiel.

​Points Négatifs

​Surenchère et Irréalisme :

• Le film tombe dans la démesure typique des films d'action post-2000. Les scènes deviennent trop irréalistes, atteignant leur paroxysme avec l'affrontement entre McClane et un avion de chasse F-35. McClane n'est plus le "simple" flic dépassé, mais un super-héros invulnérable.

​Perte de l'esprit "Die Hard" :

• L'une des forces des premiers films était l'action localisée dans un espace clos (gratte-ciel, aéroport, ville). Ici, l'action est trop dispersée et perd cette sensation d'urgence et de huis clos tendu.

​CGI Abusifs :

• L'utilisation excessive d'effets spéciaux numériques (CGI) donne un aspect souvent artificiel aux explosions et aux cascades, là où les films précédents privilégiaient les effets pratiques.

​Personnages Secondaires Faibles :

• Le sidekick hacker, Matt Farrell (Justin Long), et le méchant principal, Thomas Gabriel (Timothy Olyphant),manquent de la profondeur et du charisme de leurs prédécesseurs.

​En conclusion

​Die Hard 4 : Retour en enfer est une expérience agréable si l'on prend le film comme un simple divertissement d'action lambda. Cependant, il échoue à se hisser au niveau de ses aînés en sacrifiant la crédibilité et l'intimité de l'action sur l'autel de la surenchère spectaculaire. Il s'agit d'une suite moyenne qui a dilué l'ADN de la saga.

​Yippee-ki-yay... mais sans grand éclat.