En délaissant son Uruguay natal pour Madrid, Ferico Veiroj n'a cependant pas oublié de prendre avec lui l'humour de son petit pays, que l'on retrouve immanquablement dans sa cinématographie. Récit d'une apostasie tardive, Dieu, ma mère et moi trace le portrait d'un trentenaire pas encore lancé dans la vie, séduisant et un brin velléitaire, sauf quand il s'agit de s'affranchir d'une religion qu'il n'a pas choisie, et pour cause. Un peu nonchalant, à l'image de son antihéros, le film se déguste sans émotion particulière, partition qui s'engage parfois dans un ton surréaliste sans pour autant céder à la tentation de creuser cette veine plus avant. Un film d'auteur trop égocentré qui procure cependant de menus plaisirs dans une poignée de saynètes cocasses et incongrues.

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le 9 déc. 2016

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