En délaissant son Uruguay natal pour Madrid, Ferico Veiroj n'a cependant pas oublié de prendre avec lui l'humour de son petit pays, que l'on retrouve immanquablement dans sa cinématographie. Récit d'une apostasie tardive, Dieu, ma mère et moi trace le portrait d'un trentenaire pas encore lancé dans la vie, séduisant et un brin velléitaire, sauf quand il s'agit de s'affranchir d'une religion qu'il n'a pas choisie, et pour cause. Un peu nonchalant, à l'image de son antihéros, le film se déguste sans émotion particulière, partition qui s'engage parfois dans un ton surréaliste sans pour autant céder à la tentation de creuser cette veine plus avant. Un film d'auteur trop égocentré qui procure cependant de menus plaisirs dans une poignée de saynètes cocasses et incongrues.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 9 déc. 2016

Critique lue 226 fois

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 226 fois

D'autres avis sur Dieu, ma Mère et Moi

Dieu, ma Mère et Moi
estonius
4

Pas de quoi s'affoler.

Le titre original "El apóstata" avait le mérite de nous indiquer clairement les intentions de l'auteur : en gros le chemin de croix d'un gars qui veut se faire rayer des registres baptismaux. Or...

le 7 déc. 2020

Dieu, ma Mère et Moi
Cinephile-doux
5

Apostasie tardive

En délaissant son Uruguay natal pour Madrid, Ferico Veiroj n'a cependant pas oublié de prendre avec lui l'humour de son petit pays, que l'on retrouve immanquablement dans sa cinématographie. Récit...

le 9 déc. 2016

Dieu, ma Mère et Moi
Goguengris
6

Critique de Dieu, ma Mère et Moi par Goguengris

Pas aussi attendu que le titre le suggère, cette trilogie d'apparence anodine porte son chemin de croix. Celle que Frederico Veiroj choisit de laisser voir dans ce troisième film, à travers la...

le 16 mai 2016

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13