3h de pur charisme dans un enchaînement de regard duelliste plus que provocateur pour ce western sanglant de dénonciations et de gâchettes rapides.
Un film de Tarantino qui apparaît dans toutes les listes des meilleurs films et western, pas besoin de beaucoup plus pour que j’attaque un film sous l’heure tardive d’un vendredi soir, écoutant non sans envies les étudiants sur la plage d’un début d’été.
Envies rapidement transformées par l’omnibulation que les premières minutes de film et leurs génies visuel me firent avoir.
L’assurance et la provocation, un bleu digne d’azur et asmar, tel un prince traversant la tête haute sur sa monture ce grand champ de coton qui contraste immédiatement avec l’horreur de l’esclavage autour de lui.
J’adore ces plans réfléchis, ce miroir posé à l’endroit précis ou son bleu arrogant puis se refléter dans les yeux de cette femme sur le point de se faire fouetter.
La mise en scène charismatique et surjouée ne donne que du plus au film.
Accompagné d’une musique mi de méchant badass d’un blockbuster américain mi de l’époque duelliste que fut le western.
J’imaginais DiCaprio en tête d’affiche, malgré sa performance touchante de réalisme le film nous met en avant nombreux talents d’acteurs légèrement surjoué et ensanglanté à la moindre scène d’action.
Du sang du sang du sang et du sang
Entre les scènes tout droit sorties d’un film d’horreur ou juste un calme paysage qui laisse imaginer l’horreur d’y être coincé le film ne cesse de se renouveler pour nous réveiller d’une fatigue certaine d’un vendredi soir.
Tarantino sublime le western de sa pattes très noire et charismatique.
L’horreur montrée le long des 3h de l’esclavage et de la folie humaine reste évident dans les dénonciations de ce film et bien avant le scénario où quelconques idées. annexes.
Oser, c’est le mot pour ce film, l’humour extrême et la situation idem de l’époque tend l’auditeur à réfléchir pour chaque rires et étonnement.
Une histoire qui parfois, nous fait rappeler que la simplicité de certain scénarios est parfois la meilleure.