Ma mère angoissée débat avec moi plus d’une heure quand au but du film ainsi que son ambiance.
Je lui répond « Maman, pour moi quelqu’un qui ressentirais de l’angoisse devant ce film ne peut être qu’un enfant avec des œillères, focalisé sur les quelques éléments effrayants mis en scène »
Effectivement ce huit clos montre et veut faire ressentir au spectateur un sentiment, mais l’angoisse n’est pas premier à travers les froids murs bétonnés sans fenêtres ni âme et ses interminable couloirs tapisser d’une rougeur shiningest (néologisme tu connaît ).
Pour moi le regard doit se porter inconsciemment plus loin, singer l’intelligence artificielle et passer outre les sentiments primaire pour se questionner philosophiquement et ainsi suivre et s’attendre à la continuité que le spectateur pense prédire.
Le réalisateur prend dans ce film le parti de ne pas creuser plus loin qu’une fin banale, commerciale et simpliste de l’assassinats de l’antagoniste. Mais la question de la super intelligence et le regard primitif a notre égards et quelques peu évoqué et montrée vers la fin.
Ce point de vue pousse à propulser notre intellect au delà de notre émotions en nous mettant à la place de l’ia .
(Que ressens une fourmis se faisant écraser par à un homme ?) dis je à ma mère ( et que ressentons nous en écrasant une fourmis ?)
Ce simple virement de point de vue est pourtant colossale et fait toute la différence.
Le funeste destin attendu par Caleb n’est qu’une nette considération de la part d’Ava qui se range dans l’ordre du règne animal et de la sélection naturelle.
Le film reste plutôt correct tirant les ficelles de l’intrigue fur et à mesure empêchant le spectateur de prédire la suite, sachant que pour 2015 beaucoup du film reste assez visionnaire et correct 10ans plus tard.