Anecdotique
Enquêtant sur une pollution, un scientifique débarque sur une petite île britannique, et se heurte à l'hostilité des autochtones. "Doomwatch" ne sait pas trop sur quel pied danser, débutant comme un...
Par
le 22 août 2020
1 j'aime
Si Doomwatch avait un intérêt, ce serait de déplacer le film de monstres traditionnel vers un récit mettant en question l’identité d’une communauté que les membres, malgré souffrances et honte, défendent de tout regard étranger. On ressent l’oppression du climat insulaire, de cette autarcie morbide dès l’arrivée du docteur sur l’île. Pas de chance, le réalisateur sacrifie trop souvent l’atmosphère anxiogène sur l’autel de la recherche scientifique – nerf de la série originale –, ce qui casse quelque peu l’immersion du spectateur dans la cité reculée du monde. L’œuvre fait penser à Dagon, réalisé quelques décennies plus tard par Stuart Gordon, mais en plus réaliste, et en moins convaincante. Le propos écologique s’avère traité de manière trop pesante pour véritablement interroger, sabote la force politique d’un film qui mérite le coup d’œil pour ses dix dernières minutes tout à fait réussies, s’achevant sur l’exil contraint des habitants qui soulève de nombreuses questions, la première étant de savoir s’il était nécessaire de tenter de sauver ces êtres en tuant de la sorte leur identité communautaire.
Créée
le 22 janv. 2019
Critique lue 238 fois
Enquêtant sur une pollution, un scientifique débarque sur une petite île britannique, et se heurte à l'hostilité des autochtones. "Doomwatch" ne sait pas trop sur quel pied danser, débutant comme un...
Par
le 22 août 2020
1 j'aime
Une Série B d’origine Britannique qui vaut le coup d’œil par sa grande originalité et ses grandes qualités (tant au niveau du scénario que de la mise en scène). Adaptée d’une série télévisée homonyme...
Par
le 22 juil. 2012
1 j'aime
Si Doomwatch avait un intérêt, ce serait de déplacer le film de monstres traditionnel vers un récit mettant en question l’identité d’une communauté que les membres, malgré souffrances et honte,...
le 22 janv. 2019
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
136 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
91 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
79 j'aime
15