Ce film est d'une nullité abyssale à tous les niveaux.
Tous les artifices censés faire peur tombent à plat : le moment où le voyageur entre dans le château de Dracula, avec la herse qui se ferme, les éclairs et l'ombre du comte, au lieu de m'effrayer, m'a exaspéré.
De plus, Besson cherche absolument à rendre le vampire stylé, mais ne parvient qu'à le rendre ridicule. Les ralentis sont d'une laideur… et la fin se devine dès le début.
Mais le truc le plus insupportable est que, probablement pour essayer d'améliorer le potentiel commercial du film, tout le monde parle en anglais, que ce soit à Paris ou en Roumanie, et avec des accents insupportables. On dirait aussi que la distance entre Paris et la Roumanie est de quelques dizaines de kilomètres, étant donné que le mari d'Elisabeta parvient à faire le trajet entre la demeure de Dracula et Paris tout en étant fortement blessé, sans guérir.