Conduire est une sorte de liberté et parfois un moyen de gagner sa vie au-temps du bon que du mauvais côté. Voila ce qu'on pourrait dire du travail du pilote de drive qui ne laisse rien paraitre de lui, ni sentiment ni regret rien. Pourtant malgré son aspect insensible et ses pratiques douteuse, il se retrouve confronté à l'amour qu'il éprouve pour une personne et essayer de la sauver. Mais la route est sinueuse et dangereuse pour atteindre son but.
Drive est donc un film qui nous plonges dans la contradiction total de son pilote qui se retrouve à faire l'inverse de ce qu'il fait et qui n'est pas aussi froid qu'il n'y parait, scénario classique mais qui dégage une force énorme dans ce film.
En restant froid et imperméable Ryan Gosling rend son personnage intéressant et mystérieux, digne des roman de H.G Wells qui jamais ne dévoile le nom de ses héros. Gosling réalise là une superbe performance d'acteur ou c'est d'abord le visuelle plus que les paroles qui priment et c'est loin d'être facile. Car on peut facilement tomber dans le ridicule en surjouant ou s'effacer totalement en sous jouant. Ici on a un personnage imposant et charismatique qui sans en faire trop, s'impose à l'image.
Pour l'ambiance le rythme du film nous déstabilise une fois de plus, en faisant une fracture entre le calme qu'il nous inspire et l’Extrême violence qui s'en dégage. Ainsi c'est une atmosphère unique qui ressort et nous transporte.
Pour la bande son, j'avoue ne pas aimer du tout l'électro mais la rien a dire, elle est parfaite, night call de Kavinsky est sans aucun doute le morceau qui m'a le plus marqué dans l'intro en faisant une fois de plus jouer sur des impressions contradictoire.
Enfin que dire des plan pris superbement et qui s'enchaine avec un fluidité rare de nos jour, superbe travail de Nicola Winding qui à su rendre une superbe copie.
Drive est un film qui à fait une petite sortie et qui pourtant à frappé fort, encore une contradiction ;) mais c'est mérité et le voir est plus que recommandé.