Dune 2 est peut-être moins politique que le premier sorti en 2021. Mais j'y retrouve tout le sel des premiers romans que je lis et relis encore régulièrement : du grand spectacle, une histoire de vengeance, du mysticisme, des complots.
C'est un univers exigeant. Aussi exigeant que la planète est inhospitalière. C'est complexe mais la récompense est à la hauteur. Un monde au-delà de vos rêves. Un film au-delà de votre imagination. Ce n'était pas le slogan de l'affiche de la version de David Lynch en 1984 ?
Pour la deuxième partie, on continue de suivre la destinée de Paul Atréides, contraint de s'enfuir dans le désert profond suite à la trahison de l'empereur. Recueilli par les Fremens, il va devoir s'affirmer, accepter son destin, être conscient que le moindre de ses actes va bouleverser une planète entière et ses habitants : religion, guerre, changement climatique.
Les images du désert sont superbes. Les batailles sont épiques. Le passage sur Giedi Prime (monde d'origine des Harkonnens) magnifique graphiquement. Moi, je fais mon baluchon quand il le faut pour aller là-bas. Bi-lal kaifa.