Citizen Vain
Quand le réel est devenu une mauvaise farce continuelle, quel rôle peut encore jouer la satire ? La question avait déjà commencé à émerger en compétition à Cannes 2024, avec The Apprentice d’Ali...
le 16 juil. 2025
79 j'aime
18
A. Aster rate son film.
1/ L'hypertrophie signait jusque là le style de son cinéma. Or ici, le cinéaste aseptise sa mise en scène pour concentrer son geste embolique sur le scénario (lesté de longueurs). Ça s'explique probablement parce que, plus que dans Beau is Afraid, il faut que la mise en scène ménage de la place au casting 4 étoiles
et surtout :
2/ on sent qu'Aster à moins à nous faire entendre et voir (comme il réussissait avec une precision incisive dans Hérédité et Midsommar) qu'à nous (dé) montrer un propos sur la nouvelle sécession qui vérole les États-Unis. Le constat d'une Amérique dos à dos est juste (et intrigante par son anarchisme). Mais un propos (donner à dire) ne suffit pas à faire un film (donner à voir).
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Créée
le 24 juil. 2025
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