Tu es avec nous Mick ?

Après un wtf beau is affraid, Ari Aster revient sur un film linéaire et tout le monde prend pour son grade.

Le film replonge pendant le covid, l’un des premiers film que je vois sur ce thème par ailleurs, période où chaque personne s’est encore plus renfermée sur elle même.

Les personnages sont introduits sans trop de préjuger. Ça nous permet de savoir que le Shérif ne croit pas au covid dans sa région, n’aime pas les masques, sa femme et encore plus sa belle mère sont des complotistes affirmées. Le reste de la ville autour de lui respecte les consignes anti-covid à la lettre sans poser de questions. Les défenseurs de la cause Black Lives Matter sont mis sur le même niveau que les complotistes. Vu comme des jeunes débiles ne comprenant pas la cause combattue , sont là juste parce qu’ils s’ennuient et rejettent tout ce qui vient du blanc. Me faisant penser à Vald « blanc comme Hanibale, blanc comme méchant, blanc comme sournois,…. putain qu’est ce qu’on est blanc »

Remontrer l’époque Covid avec l’utilisation abusive du téléphone portable pour filmer tout et n’importe quoi fait presque penser à un épisode de black miror. Un monde futuriste où tout tournerait autour du nombre de clic que l’on fait, un marqueur social pour les plus connues. Mais c’est déjà ici que le monde en est.

Plus le film avance plus les traits des personnages sont tournés au ridicule. Le bon shérif et son adjoint blanc montré de plus en plus leur racisme