EveryBof EveryBof All At Once

Bof, je dirais même plus bof bof. Je dirais même plus : c'est eclaté au sol.

C'est l'histoire d'une mère qui voyage dans plein d'univers, parfois elle a besoin d'un déclancheur pour récupérer des pouvoirs, parfois non, parfois les pouvoirs se cumulent entre eux, parfois non. Parfois c'est cohérent, parfois pas du tout.

Le jeu d'acteur est assez mauvais ou plutôt mal écrit :

- Ah, il y a des multivers et je dois sauver l'univers ? Wow, mdr, oui mais bon je dois payer mes impots, vas te faire foutre.

Alors selon la théorie des multivers, il y a une infinité d'univers et donc de version de nous même, d'accord, mais en quoi devenir une pierre ou un peluche a un quelconque sens ? On va vraiment me raconter qu'un caillou peut correspondre de manière équivalente à un homosapiens dans un autre univers ? Est-on vraiment entrain de m'expliquer que chaque personnage à une vesion de lui sous forme d'une table en bois dans un autre monde ? Et je vais devoir avaler ça sans broncher dans un scénario où on essaye de m'expliquer une certaine cohérence ?

Mais d'un coté, comment auraient-ils pu faire cette scène super drôle (oui, je crois avoir entendu un mec rire dans la salle) où deux pierres discutent ? Il faut bien mettre une dose de what the fuck ! Quoi ? Ca sort des règles expliquées en début de film ? On s'en fout, de toute façon tout le monde aura oublié après deux heures et demi de répétitions de kong-fu, qu'à l'origine on ne pouvait se transporter que vers une version de nous même et qu'il n'était pas question de voyager dans un dessin (oui oui, les personnages peuvent faire vivre les dessins papiers).

Ah oui et c'est long, mais que c'est long. C'est également trés répétitif. C'est un placement de produit sur le kong fu ? C'est dommage sur une infinité d'univers de faire 19 chorégraphies basées sur la même façon de se battre.

Finalement ce scénario c'est : "ta gueule c'est la science des multivers, t'as pas capté ? fallait pas secher les cours de physique en CM2. Ah t'as capté ? Oui bah enfaite non, on fait ce qu'on veut et ah oui il existe une version homosexuelle de toi, si regarde, mais si regarde, allez si regarde".