Ex Machina par Dranaxel

Tout commence par un concours gagné par caleb, un développeur informatique, un concours de circonstances un peu anodin. Puis très vite ce pretexte s'efface pour nous amener dans le vif du sujet, on est introduit aux deux protagonistes principaux de l'histoire : un petit génie de l'informatique qui dirige l'entreprise à l'origine du moteur de recherche utilisé par 94% de la population ainsi que sa création.
94% cela vous rappelle quelque chose ? Non, cette entreprise ne dispose pas d'un parc de téléphone utilisé dans le monde entier, surement un mauvais rêve.

L'histoire, cloîtrée entre ces deux protagonistes et notre héro, nous est servie sans fioriture, comme on peut le ressentir dans la réalisation extrêmement épurée qui rappelle la rigeur des pays nordique. Mais rien n'est oublié. A travers la réflexion de notre héro le film nous amène à nous interroger nous même, on fini par être perdu dans ses certitudes et à douter en même temps que Caleb doute.

Tiraillé entre la machine et l'homme qu'il à en face de lui, le héro et parfois le spectateur, se retrouvent piégé dans un mind-game qui ne se dévoilera pleinement que sur les dernières séquences du film, avec une tranquillité presque dérangeante. Nous laissant nous interroger sur ce qui à été libéré au travers de ce film