Par ici la sortie ?
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le 4 sept. 2025
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Sans doute ce que j'ai vu de plus original en salle ces derniers temps. Le mythe du labyrinthe et ses dérivés (la mise en boucle) fonctionnent toujours au cinéma et ici particulièrement bien. Kawamura joue avec nos nerfs, plus avec le phénomène de répétition poussé à l'extrême ("l'homme perdu" répète incessamment sa litanie des affiches au mur, comme un mantra et jusqu'à l'obsession) qu'avec les effets de chocs (catastrophes ou soudaines voies de sortie).
Bien que son Minotaure à lui soit particulier et novateur : une femme répète la même phrase jusqu'à la déformation de sa voix. Rien de prévisible donc dans ce film aux allures de cinéma expérimental, dépouillé à l'extrême et où les effets spéciaux sont utilisés presque discrètement.
L'anomalie (sans doute empruntée à "Matrix" - référence au chat) est ici démultipliée à l'envi, comme la même phrase musicale du "Boléro" de Ravel (qui ouvre et clôt le film), est un exercice d'orchestration : variation sur un thème. Je ne veux pas dévoiler la fin. Mais qu'est-ce qui fait un bon film? L'ouverture finale qui laisse au spectateur l'idée de la révélation, comme dans "Pickpocket" de Bresson, "Psychose" de Hitchcock…
Créée
le 8 sept. 2025
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