le 17 août 2025
à deux voix
Le risque du biopic, c'est de tomber dans l'hagiographie, avec tous les poncifs que cela suppose. La première bonne nouvelle de ce Farinelli, c'est qu'il accepte de raconter une histoire, plutôt que...
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Le risque du biopic, c'est de tomber dans l'hagiographie, avec tous les poncifs que cela suppose. La première bonne nouvelle de ce Farinelli, c'est qu'il accepte de raconter une histoire, plutôt que de bâtir un piedestal. D'autant que cette histoire ne sera pas exempte de côtés malsains.
La deuxième bonne nouvelle, c'est la voix du maestro. Pour d'obscures raisons, Farinelli n'a pas pu assurer lui-même cette partie pourtant essentielle du film. Comment reconstituer une voix de légende? Je dois dire que sans l'explication en bonus du DVD, je n'aurais même pas repéré le subterfuge, même si un moment, quand il chante au plus grave, m'a fait un peu hausser les sourcils, perdait-il donc sa voix? En fait, il s'agit de deux voix mélangées, un contre ténor et une soprano, aux sonorités assez similaires, mixées pour donner l'impression qu'il n'y a qu'une seule voix. Le tour de force laisse... sans voix.
Dès lors, on pardonnera aisément quelques détails : par exemple, à quel moment un chanteur s'arrête-t-il de chanter, sur scène, parce qu'un bruit de soucoupe l'a dérangé, cette soucoupe fît-elle un bruit similaire au tonnerre? Concernant Haendel, je n'ai jamais fait partie de l'entourage du monsieur : était-il, oui ou non, aussi détestable que dans le film? La caricature est sans doute outrée, cependant c'est tout à fait possible, mais lorsque Farinelli chante son opéra, il n'en peut plus, il étouffe, c'est quand même très très pompier.
Détails ceci dit, car pour un biopic, Farinelli est loin de démériter. Et bien sûr, il y a la musique, c'était bien le minimum.
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Créée
le 17 août 2025
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le 17 août 2025
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