La nostalgie des années 80 bat son plein. Rien ne manque à l'appel : les baladeurs, le vidéo-club, la musique au synthétiseur, la couleur fluo, les survêtements. Même les taches sur la pellicule comme dans le diptyque Boulevard de la mort/Planète Terreur de Tarantino et Rodriguez. Anna Boden et Ryan Fleck, qui avaient disparu de la circulation depuis Captain Marvel en 2019, ont largement puisé dans leurs souvenirs d'enfance.
On suit à Oakland en 1987 à travers quatre histoires plusieurs personnages : un groupe de jeunes punks, des néo-nazis, des flics corrompus, une star du basket, deux vendeuses de glaces/rappeuses. Mais bizarrement, en dehors de la mystérieuse lueur verte, je m'attendais à ce que la connexion entre eux soient plus évidente. Ce qui n'est pas le cas. Ils se contentent juste d'apparaître dans certains tableaux.
Alors quel message tirer de ces quatre chapitres et de toutes ces explosions de sang ? Qu'il ne faut pas hésiter à prendre son destin en main. Que ce soit pour aller rapper sur scène, découper des malfrats au sabre ou simplement se ranger avec son bébé.