Frère des ours par David Rumeaux

Classique Disney moins connu que les autres, Fréres des Ours fait pourtant partie du top. Mais comme souvent, ce sont ceux là qu’on oublie…

Kenaï est un jeune homme un poil turbulent. Mais comme tout les membres de sa tribu, il reçoit un jour un totem définissant sa plus grande force, la route qu’il va devoir suivre. Et ce totem est celui… de l’amour. Ce qui lui plait moyennement pas du tout. Aprés plusieurs actes un peu bêtes, il se retrouve à tuer un ours et… à se retrouver dans la peau d’un ours !

Profitant des derniéres techniques d’animations du studios, et étant en plus assez court, le film se destine à tout les publics. Ce qui est un plus indéniable. D’autant que son histoire, en partant sur des bases assez sombres sans forcément les expliquer, se permet de développer à rebours, amplifiant le drame initial pour tous les protagonistes. On comprend alors ce qui a pu pousser Joaquin Phoenix ou encore Christian Bale a accepter les rôles. En France, dans les seconds rôles, on a droit à Kad et Olivier, Omar et Fred, Annie Cordy et David Douillet. Ouais, c’est pas exactement la même chose.

Ajoutons des personnages secondaires rigolo et/ou touchant, et un aspect « spirituel » en lien avec la tribu mise en avant et on tient là un film respectueux, bien écrit, et qui ne se sent pas obligé de multiplier les scénes d’actions. Reste les chants qui soulignent un retour à un style à l’ancienne aprés les échecs commerciaux des classiques des années précédentes…