le 7 avr. 2016
Egypte en tiques, mites au logis
Bien malgré lui, Alex Proyas est en train d'illustrer la maxime populaire selon laquelle on ne peut être et avoir été. Certains vous diront que depuis The Crow et Dark City, le réalisateur est perdu...
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On a tous nos petits pêchés mignons. Certains c'est le chocolat, d'autres les balades en forêt, d'autres préféreront le parapente. Moi ce sont les films pour lesquels, rien qu'en voyant les 20 premières secondes du trailer, on se rend compte du désastre que cela va être. Vient ensuite l'attente in-saoul-tenable, toutes ces questions qui se bousculent dans nos petites caboches, va-t-il être aussi mauvais qu'escompté, va-t-il plonger dans les tréfonds des effets spéciaux finis à la pisse, du scénario écrit par une larve sous crack ? On se surprend à espérer le pire, sans doute pour se soulager de notre piètre existence, de savoir que certains foirent plus que nous, sans même en être conscients. Si c'est cela que vous recherchez dans Gods of Egypt, alors passez votre chemin. Quoi que vous recherchiez d'ailleurs.
Hé oui, Gods of Egypt est moins mauvais qu'il aurait du être. Le scénario, loin d'être original, se tient. Vous me direz, en suivant la trame générale de la mythologie égyptienne, tout se tient assez naturellement. Les acteurs n'impressionnent pas par leur jeu ni leur palette d'expressions (je pense notamment au vieux dieu Ra, ou le Grand Rat, comme ils l'appellent) mais ça passe. Sans doute en partie pour l'empathie envers ce pauvre Jaime Lanister qui essaye tant bien que mal de se dépêtrer de ce qu'on lui a refilé.
Mais voilà, ça ne suffit malheureusement pas à en faire un navet. Passés les premiers fous rires devant les transformations au style Power-Rangers à la sauce Iron-Man des dieux, ou des talents d'actrice de la demoiselle en détresse, dont la qualité est inversement proportionnelle à la profondeur du décolleté, on se fait chier. La où un Pompéi avait réussi à aller toujours plus loin dans le WTF sans s'en rendre compte, Gods of Egypt se plante, et en fait un met assez peu savoureux, filandreux et mal cuit, mais pas assez dégeulasse pour qu'on le gerbe. Un repas de cantine scolaire.
Mais néanmoins, ces repas de midi fadasses, ces brocolis a l'eau, ces épinards pas assaisonnés ou encore ce poisson pas cuit laissent dans la mémoire de doux souvenirs sucrés et chaleureux, dus à la présence des amis vous accompagnant, des bons moments passés. Alors buvez 2 ou 3 bières, prenez des paquet de chips et des amis (ou l'inverse), et videz vous le cerveau. Vous oublierez bien vite le film, mais ce n'est pas pour autant que ça aura été désagréable. Sur ce, je vais aller regarder les Marseillais à Quimper en me grattant les c**illes.
Peace out guys
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Créée
le 18 avr. 2016
Critique lue 347 fois
le 7 avr. 2016
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