D’entrée de jeu, Happy Birthday to me (1981) accuse le poids des années. Ce petit slasher sans prétention aucune, mets un temps considérable à nous faire rentrer dans le film. Des personnages antipathiques, des stéréotypes et autres facilités scénaristiques inhérentes au genre viennent agrémenter cette histoire pour le moins tirée par les cheveux.
A la réalisation, bien que l’on retrouve un vétéran du 7ème Art, réaliser un slasher (pour la 1ère fois) n’est pas chose aisée. Et J. Lee Thompson (Les canons de Navarone - 1961 & Les nerfs à vif - 1962) va en faire les frais. L’intrigue en elle-même manque réellement de consistance, face à tant d’invraisemblances capillotractées. Il faut tout de même reconnaître que certaines mises à mort vaillent le coup d’œil, surtout pour l’époque. Autre originalité et pas des moindres, retrouver dans le rôle-titre, une certaine Melissa Sue Anderson (!), "Mary Ingalls" dans les 205 épisodes de La Petite maison dans la prairie (rien que ça !) et qui obtient à cette occasion, son premier grand rôle au cinéma, bien décidée à tirer un trait sur son personnage propret en robe à froufrous. A ses côtés, on retrouve Tracey E. Bregman (Lauren Fenmore Baldwin dans les soap-operas Les Feux de l'amour & Amour, gloire et beauté), ainsi que Glenn Ford (Superman - 1978) & Matt Craven (L'échelle de Jacob - 1990).
En résumé, le film mérite le coup d’œil uniquement pour son casting hétéroclite et réussit. Pour le reste, prenez votre mal en patience, c’est tellement tiré par les cheveux, que l’on peine à comprendre où veut en venir le réalisateur et quand enfin, on découvre le pot-aux-roses, on se demande si l’attente en valait la peine…
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