Revoir ce film des années plus tard, pour la seconde fois, et y trouver un rapport complètement revivifié au cinéma (pour des raisons personnelles), et se fondre totalement dans sa bulle pastel et douceâtre et peut-être écœurante, et y voir un film assez profond sur la dépression, et relever toutes les ambigüités qu'il propose sur son histoire d'amour, et se rendre compte qu'on est à deux doigts de basculer dans le "futur proche" qu'il nous dépeint... avec bienveillance ou dégoût ?
Finalement, l'illusion, si elle nous permet de nous rapprocher du vrai, est-elle souhaitable, voire désirable, ou non ?
Vous avez quatre heures.