Alors que la première partie (sigh) du troisième volet sort en salle, il serait temps de faire un petit retour sur cette chose qu'est Hunger Games. Pour tout vous dire, je m'interroge tellement sur l'engouement des gens à propos de cette trilogie que la question "Pourquoi tout le monde aime ce truc ?" a devancé "Pourquoi la vie ?" dans mon top des questions philosophiques que l'on se pose une fois bourré.

Le premier volet était moyen. A défaut de mieux, ça se regardait, mais c'était prévisible et convenu.
Le deuxième volet était pathétique. Hunger Games 2, c'est un connard qui envoie Katniss aux Hunger Games pour l'en faire s'évader. Littéralement. Katniss aurait pu rejoindre les rebelles dès la première scène du film, mais ils se sont cassés le cul à échafauder un plan qui ne sert strictement à rien, alors bordel, tu rentres dans l'arène et tu fermes ta gueule maintenant. Et vous les spectateurs, mangez vous 2h30 d'inutilité et d'incohérences dans la tronche.

Le troisième volet sous-partie un est une honte.
Cette critique va être longue mais nécessaire, pour que chaque personne qui la lise puisse se scandaliser de voir une daube pareille se faire encenser par la presse et le public. J'ai ce soir assisté à l'apologie de la médiocrité, de la vacuité et de la facilité, et putain, j'ai mal. Je vais essayer d'organiser mes pensées et de procéder avec une certaine méthode, mais je ne garantis rien; j'ai trop de choses à dire et pas assez de larmes pour tout évacuer proprement.

Déjà, pour se mettre dans le bain, je vous propose un petit aperçu des deux premières scènes du film.
1- Katniss en position foetale, qui chiale dans un couloir/conduit/random endroit industriel. Et qui parle toute seule. Quelqu'un l'interpelle, tu dois retourner au pieu ma cocotte. Juste cinq minutes, j'ai fait un cauchemar qu'elle réponds. Son interlocuteur en a rien à foutre, il vient et il la chope pour la ramener au lit malgré ses protestations et pleurnicheries.
2- Katniss qui se réveille sur un lit, dans une chambre d'une sorte d'hôpital, et qui sort dans le couloir.

Voila; maintenant, ce pourquoi ces scènes ont les mêmes tares que le reste du film.
Dans la 1, on voit ça, on se dit: cool, c'est un peu dark, un peu sombre, Katniss va pas bien et est traitée comme une merde, peut-être que ce sera moins plat et plus palpitant qu'avant. Mais non, en fait, elle restera toujours aussi chiante tout le long du film, et ne sera plus jamais contrariée par quiconque. Si la présidente Coin lui fera quelques refus formels et lui donnera un ou deux ordres, Katniss va toujours finir par faire ce qu'elle veut. Et c'est une énorme tare, vu à quel point le personnage est prévisible; on peut deviner la suite à chaque instant.
Cette première scène n'est qu'un énorme mensonge. On veut nous faire croire que Katniss va vraiment mal, n'est pas d'accord avec le système dans lequel elle a atterri et que le système lui rend bien, mais que dalle.
Je trouve ça plutôt malhonnête.
Dans la 2, on peut voir aux murs de la chambre des infos comme les pulsations cardiaques de Katniss et autres trucs médicaux. Or, notre bonne Jennifer Lawrence n'a aucun appareil de branché, attaché, inséré d'une quelconque manière que ce soit sur elle, et elle se barre tranquillement. On peut se dire un truc du genre: c'est le futur, son lit s'occupe de tout. Mais plus loin dans le film, on voit clairement qu'à l'hosto, ils ont des machines branchés sur les patients pour transmette les infos aux moniteurs.
Quand dès la deuxième scène y a un problème de cohérence, aussi léger soit-il, c'est juste honteux. Même le stagiaire aurait pu s'en rendre compte. Et le pire, c'est que le film en est blindé.

Rentrons dans le vif du sujet.

Katniss vit donc maintenant dans le District 13, un District enterré dans un complexe gigantesque après que le Capitole ait rasé sa surface. Le président Coin (le prototype même du dirigeant féminin impassible) chapeaute le tout et Plutarch Heavensbee (le connard qui a balancé Katniss dans une arène pour mieux la faire sortir) l'aide un peu, notamment parce que la rébellion, ben elle meurt à petit feu; les gens commencent à en avoir marre de crever pour rien. Du coup, Plutarch il veut que Katniss deviennent vraiment le Geai Moqueur, le putain d'emblème de la révolte, un truc qui déchire quoi.
Mais la première entrevue entre Katniss et les deux glands cités plus haut ne se passe pas comme prévu; la jeune femme fait un caca nerveux par rapport à Peeta, resté prisonnier au Capitole. Plutarch, il a une super idée: on va envoyer Katniss se promener sur les ruines de son ancien District anéanti, le 12.
Jennifer Lawrence part donc avec son ami Gale dans le seul avion qu'ont les rebelles (sérieux, c'est absolument toujours le même), bonne occasion pour nous de constater que le dessus du District 13 censé avoir été vitriolé quelques années auparavant, est en fait une forêt centenaire et en pleine forme au milieu des montagnes. Ils arrivent donc au District 12, et Katniss va se faire une balade en solitaire pour zieuter l'étendue des dégâts dans une scène des plus plates émotionnellement parlant (mais bon, c'est du tire-larme facile). C'est quand même assez marrant que les 10.000 habitants du D12 se soient réunis au même endroit pour crever: pas un seul cadavre ailleurs. (Gale tentera une explication par la suite, mais je reviendrai sur son histoire bancale au moment opportun)
Elle déambule vaguement dans les rues, retourne dans son ancienne maison, embarque la photo de son père, le poppers de l'armoire à pharmacie et le chat dans son sac, et au moment de partir, s'aperçoit de la présence d'une rose blanche, symbole du Président Snow. Si à la place du despote j'avais su qu'un jour Katniss repasserait par chez elle, c'est pas à coup de roses que je l'aurais accueillie, mais de mines antipersonnelles. 'Fin bon, il est un peu con con le Snow, on lui pardonne donc.

Pif Paf Pouf, je zappe quelques trucs inutiles: Katniss accepte d'être le Geai Moqueur, sous certaines conditions. (trois pour être précis, mais c'est déjà trop pour elle, il a fallu qu'elle les note sur une feuille de papier cul discount lors de son entrevue avec Coin pour s'en rappeler). Coin dit "Non", mais comme Katniss finit toujours par avoir ce qu'elle veut, la présidente s'écrase.
On va retenir que la condition la plus importante donc, parce que bon, que sa soeur puisse garder le chat on s'en contrebranle un peu : libérer Peeta, et le pardonner de sa trahison.
Parce que oui, le bougre sert d'instrument de propagande au Capitole, et on le voit pour la première fois dans une scène ridiculement conne. Katniss est en train de bouffer avec tout le monde dans la cantoche, quand soudain la télé s'allume sur Capitol News pour montrer Peeta. Déjà, je m'interroge sur l'utilité de laisser des télés relayer la propagande du Capitol au sein même du complexe rebelle. Mais surtout, je m'interroge au sujet des capacités intellectuelles limitées du District 13 tout entier. Le bougre lance un appel du genre "Réfléchissez à ce que vous faites, la guerre tue des gens, un petit cessez le feu ça vous dit ?" et tout le monde est prêt à le lyncher, hurle à la trahison et commence une bataille de bouffe dans le réfectoire.
Personne n'a idée qu'on le force peut-être à dire ça ? Et surtout, le mec reste sympa, il est pas menaçant ni rien, mais les rebelles pètent un câble juste quand il dit "Réfléchissez à ce que vous faites, ça va tuer des gens". Franchement, est-ce que cette phrase justifie une scène d'hystérie collective ?

Enfin bref. Je passe sur les passages inutiles montrant Snow qui se fait raser la barbe (je voudrais juste dire que le mec qui a écrit les dialogues est un connard), et donc, aidée d'Effie (l'ex prostipute du Capitole), qui s'est fait convaincre par Plutarch de participer dans le dialogue avec le changement d'opinion le moins convaincant du monde (facilité je vous dis), et de Woody Harrelson (le seul personnage cool du film), Katniss tente de faire des pubs de propagande devant des cinématiques digne d'une PS1.
Bien sûr, c'est de la merde, du coup Katniss veut s'imprégner du champ de bataille tu vois. Coin dit "Non", mais comme Katniss finit toujours par avoir ce qu'elle veut, la présidente s'écrase.
Balancée dans le District 8 avec des caméraman, la soi-disant meilleure ex-réalisatrice du Capitol, Gale et le soldat black prototypique qui la suit tout le film mais dont on ne saura jamais le nom, Katniss en tenue de paintball va voir un hôpital de rebelles. Déjà pour y rentrer tu dois passer dans un couloir rempli de cadavres, logique de mettre les morts devant l'hosto et pas à l'arrière, ça rassure les blessés qui rentrent (passage choc/dégoût/triste facile). Ensuite, dans une scène d'un ridicule convenu, Jennifer Lawrence va voir les blessés, niah niah niah le Geai Moqueur, niah niah niah tout le monde lève ses doigts, niah niah niah Jennifer joue comme un pied (passage émotion facile).

Pendant ce temps au Capitol, Snow a vu la petite troupe débarquer grâce à la seule caméra encore intacte du District. C'est assez marrant de constater qu'une caméra au milieu d'immeubles en ruine a pu les prendre de face, en plein pied et en 1080p HD sans qu'aucun membre du groupe ne la remarque. La magie du script.
Snow est pas content, du coup il ordonne de bombarder l'hôpital.
Attends. Quoi? Il savait qu'il y avait un hôpital rebelle ici ? Mais pourquoi l'avoir toléré alors ? C'est un peu con tout ça. Sa conseillère lui dit que ça craint de tuer des femmes et des enfants désarmés (ce qui est faux, y en a avec des kalashs dans l'hosto). Snow fait allusion a un discours qu'il a prononcé plus tôt dans le film sur toutes les télés, et où il dit clairement que toute association avec le symbole du Geai Moqueur est passible de mort. Petite parenthèse sur ce précédent discours, aka le discours de dictateur le moins crédible du monde, notamment grâce à une phrase : "Si vous arrêtez de travailler, le système va tomber" (en gros). Ah ouais, dis moi, t'as fait une école de dictature ? Non, parce qu'en temps de rébellion, c'est pas trop le genre de truc à dire à un peuple opprimé ça.

Bref, il envoie deux bombardiers.
Katniss fait son inconsciente pour voir la guerre de plus près, et se retrouve séparée du reste du groupe avec Gale. Parce qu'ils sont un peu suicidaires, ils vont se mettre sur les toits histoire d'être bien exposés aux passages des avions. Mais bon, les avions attaquent l'hôpital, ils peuvent pas les laisser faire: à l'aide de son arc à flèches explosives (comprenez: une flèche avec un ruban rouge dessus. Oui, juste ça. Bon, déjà t'as pas trop intérêt à secouer le carquois avec des flèches pareilles dedans, mais surtout, où est le putain d'explosif ? Dans le ruban ?), elle fait un joli split, boum deux pour le prix d'un.
Mais l'hôpital il est quand même détruit, avec plein d'innocent enfants et femmes dedans. Là, Katniss peut laisser libre cours à son inspiration héroïque pour un discours pseudo-motivateur (j'ai déjà dit que le mec qui écrivait les dialogues était un connard ? + passage émotion facile), et paf, c'est dans la boîte, on a un bon film de propagande.

Le résultat qui s'affiche sur les écrans dans le District 13 est pitoyable, à peine digne d'une pub pour jeu par navigateur, mais à noter : on y voit les images de Katniss tirant la flèche et détruisant les bombardiers alors qu'aucun caméraman n'était présent à ce moment là. Franchement bravo les mecs, bravo.
Le QI du District 13 étant négatif, tout les rebelles sont galvanisés par ce spot ignoble (genre l'autre c'était une réalisatrice de talent au Capitol, et mon cul sur la commode alors ?).

Il est temps pour moi de faire une parenthèse sur ce que je considère comme les scènes les plus affligeantes, pitoyables, et risibles du film : celles qui montrent les rebelles des autres districts qui se battent.

La première se passe dans un district de bûcherons hipsters qui portent presque tous des chemises à carreaux. Ils sont emmenés dans la forêt sur leur lieu de travail par des cohortes de soldats armés qui les suivent. Maintenant, préparez vous pour un plan digne des plus grand stratèges, et rendu possible seulement grâce à la magie du script:
un glandu siffle, et tout d'un coup, tout le monde se met à courir tout droit. Oui, tout droit. Les soldats leur tirent dessus, mais grâce à la magie du script, dès qu'un bûcheron monte sur un arbre les balles passent à côté de lui. Les hipsters à carreaux montent donc aux arbres, et une fois dans les feuillages, grâce à la magie du script ils sont invisibles aux yeux des soldats, qui arrêtent alors de tirer. Quelqu'un gueule : "Si on brûle, vous brûlerez avec nous" (La grosse phrase de Katniss écrite par un connard de dialoguiste), et les bûcherons font péter le sol de la forêt au C4. Mais, grâce à la magie du script, aucun arbre ne tombe quand bien même c'est le putain de sol de la putain de forêt qui explose entièrement, et les rebelles sont contents; ils étaient du bon côté du script.

Deuxième scène, une grosse troupe de rebelles marchent vers un barrage hydroélectrique en chantant la chanson de Katniss (c'est dingue comme cette fille lave le cerveau de tout le monde avec un charisme de moins l'infini). Aucun n'a pensé à prendre une arme, pas même une pelle ou une fourchette, mais ils ont des caisses mystérieuses, et surtout, ils sont prêts à mourir pour Katniss, pour la rébellion, et pour l'émotion facile. Arrivés devant le barrage, ils se retrouvent confrontés à quinze gardes à tout casser, alors que la structure approvisionne tout le Capitol en électricité (Oui, Snow est un peu con). Les rebelles mènent une charge suicidaire contre les fusils, et finissent par submerger les soldats. Dans la cohue, aucune des caisses mystérieuses n'est touchée; tiens, je me demande ce qu'il y a là-dedans. Et ma réponse arrive bien vite, quand en rentrant dans le barrage, ils déposent les caisses avant d'y coller un minuteur. Ils ont juste le temps de courir dehors et les bombes explosent, détruisant le barrage et faisant se déverser des tonnes de litres d'eau, comme en témoigne le plan suivant montrant la vallée se remplissant de flotte. Donc oui, ils sont tous morts. Pourquoi ils se sont donnés la peine de courir si ils étaient foutus d'avance ? Je préfère me faire exploser qu'écraser par des tonnes d'eau perso. Pourquoi ils ont pas été capable de mettre un minuteur plus long ? Pourquoi ils crèvent pour rien ? Pour le tire-larme facile ?
Et surtout, dans une révolte, la première chose à faire c'est de distribuer des armes. Tu peux faire ça sans te mouiller, et ça permet de préparer tes troupes à la rébellion. Là, le District 13 a des tonnes d'armes à revendre, et ils ont jamais largués une seule putain de caisse dans les autres districts, chapeau les mecs.

Bref, ça commence à me les briser de parler de ce navet, je vais donc abréger en me concentrant sur les trucs les plus ridicules.
- La scène de Gale qui raconte le District 12 : "Ouais, donc tu vois, après que t'aies tiré la flèche, les écrans se sont éteints, et on nous a demandé de rentrer chez nous. Peu après, j'ai vu les camions des pacificateurs partir. Je savais ce qui allait se passer, du coup j'ai prévenu le maximum de personne, et on est parti dans la forêt. Les autres avaient peur de la forêt, ils sont restés sur la route. J'ai sauvé 910 personnes sur 10.000".
De un, ça s'est passé en très peu de temps, jamais les 10.000 personnes n'auraient pu être prévenues et partir sur la route en même temps. De deux, pourquoi tout le monde est mort au putain de même endroit qui est au centre de la ville, et non pas sur une route près d'une frontière du district. De trois, on te dit que tu vas te faire bombarder la gueule et que ta seule chance de survie c'est d'aller en forêt, et tu réponds que t'as peur d'y aller, tu mérites ta mort mon con.

- La scène de la chasse de Katniss et Gale : ils ont pu sortir du District pour chasser en surface, ils tombent sur un cerf qui ne bouge même pas à leur approche. "Il n'a même pas peur de nous" "C'est parce qu'il n'a jamais été chassé". Ouais, bien sûr, on en parle du fait que personne n'est autorisé à aller à la surface, et que par conséquent il n'a jamais vu d'êtres humais avant vous ? En vrai le cerf ce serait barré en courant, mais fallait un instant calin communion avec la nature, pour contenter les adolescentes fanas de cerfs à défaut de celles fanas de chevaux.

- Le pseudo hacking du paraplégique, le seul mec au monde qui conçoit un système de sécurité et qui ne peut pas y pénétrer lui-même. Il a créé le truc, et n'est même pas capable de trouver une faille alors qu'il sait comment ça marche.

- Le bombardement du Capitol sur les District 13 : Katniss qui est la seule à tomber dans les escalier qui mènent au bunker, le fait que personne ne lui marche sur la gueule dans la panique, le fait que bien évidemment sa soeur soit à l'extérieur du bunker pour chercher son putain de chat (la scène de la facilité convenue de la plus extrême pseudo-tension de merde), que bien sûr elles passent les portes in extremis, et Gale aussi, on sait même pas ce qu'il foutait là lui. Le fait que le bunker tremble à mort alors qu'il est super loin sous terre, et qu'il y a des fissures dans le plafond, alors qu'après quand tout le monde réinvestit les étages supérieurs à la fin du bombardement tout est comme neuf.
Quand ils sortent à l'extérieur, et que l'autre trou du cul de Snow n'a rien de trouver de mieux à foutre que larguer des fleurs. Quand Katniss pète une durite à propos de Peeta en voyant ça, putain que c'est mal joué.

- L'opération de sauvetage: Pas d'électricité dans le Capitol, et même pas une seule lumière dans la ville, pas une seule personne dans la rue. Curieux, vu comment les riches sont attachés à leur confort là-bas, ç'aurait du être les premiers à râler pendant la coupure de courant. Résultat, la ville est aussi vivante que la maquette en Lego d'où elle est tirée. L'immeuble des Tributs gardés par trois gardes, Roger, Régis et Robert. Le fait que Snow rallume le courant pile au moment où l'équipe de secours atteint les salles du dessous, alors qu'il n'a aucun moyen de savoir où ils sont. Sa sale gueule à l'écran, où il joue n'importe comment. Le fait que personne ne surveille les Tributs qu'ils ont récupéré sans souci, alors que c'est sacrément louche, et qu'ils auraient au moins pu leur imposer une quarantaine par précaution.

Et surtout, son plan diabolique, mais putain, il est nul à chier. Je vais pas parler ce dernier, j'en deviendrai injurieux, mais je vais vous dire ce que j'aurais fait à sa place : j'aurais collé un de ces rubans explosifs minuscules qu'on peut mettre autour des flèches dans l'urètre à Peeta sans qu'il le sache, je vous laisse deviner le résultat lors de sa rencontre avec Katniss.

Bon, je vais arrêter de parler de ce film sur ces paroles pleines de poésie, je sens mon équilibre mental vaciller petit à petit. Je ne comprendrai décidément jamais l'engouement des gens pour ces films d'une facilité déconcertante et d'un intérêt quasi nul. Ça dépasse de loin mon entendement.
Et par pitié, que je n'entende plus : ouais mais c'est une bonne adaptation, c'est comme dans les livres.
Les livres sont tout aussi insipide. Je les ai lu à leur sortie chacun, je me souviens encore j'étais en fin de troisième pour le premier; déjà à l'époque, je trouvai ça nul à chier, mais je les lisais pour pouvoir draguer les filles qui arrêtaient pas d'en parler.

Comme d'hab, je vais finir sur un : chacun ses goûts, ça se discute pas.
Je respecte les goûts de tout le monde,et malgré mes propos haineux envers ce film, je continue de respecter et d'estimer les gens que je connais et qui l'apprécient.
Mais, si vous aimez Hunger Games 3.1, je vous encourage fortement à lire d'autres livres et voir d'autres films.
Vous verrez à quel point tout le reste c'est mieux.

PS: Pardon si il y a des fautes ou des coquilles, je suis tard et il est fatigué.
Swzn
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le 20 nov. 2014

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