Je n'aurais sans doute jamais rien écris au sujet de ce "machin" si la BNF n'avait pas eu l'idée saugrenue de le sortir de l'oubli (mars 2013). Ça se compose d'écrans totalement blancs, sur lesquels une voix off débite des aphorismes divers et des extraits du code civil, ainsi que d'écrans noirs sans aucun commentaires... et cette mauvaise plaisanterie dure 64 minutes. Inutile d'ajouter que c'est absolument irregardable. L'un des aphorismes entendu est de Debord lui-même "Il n'y a pas de film. Le cinéma est mort. Il ne peut plus y avoir de film..." Ben non, justement le cinéma n'est pas mort et 65 après les délires de Debord sur l "impossibilité du cinéma" résonnent comme ce qu'ils n'auraient jamais dû cesser d'être : une imposture !