On revient au niveau du premier. L'argument est simpliste mais suffisant : On doit retrouver le Graal avant les nazis (pourquoi se gêner ?). La présence de Sean Connery apporte une dimension supplémentaire, celui-ci campe un personnage complexe, il est tout à fait satisfait de l'écart qu'il a commis avec Elsa, mais n'aime pas que l'on blasphème. Le fait d'avoir confié le premier rôle féminin à une méchante, la jolie Alison Doody est une idée excellente. C'est trépidant, ça n'arrête pas, des gags, de l'humour, des sales bêtes, de l'action, des rebondissements. Quelques scènes resterons gravées dans la mémoire, celle où Indiana se retrouve nez à nez devant Hitler qui lui dédicace le carnet de notes de son père, ou dans un autre genre Sean Connery faisant s'envoler une nuée de mouettes avec son parapluie afin qu'elles percutent le chasseur bombardier à leurs trousses. Quant à la dernière séquence et sa prétendue dimension religieuse, on est en fait en plein dans le second degré, que l'on a d'ailleurs jamais quitté tout au long du film, mais c'est ce qui fait sa force et son charme, imaginez la catastrophe si le film s'était pris au sérieux ! Bref, voilà un chef d'œuvre !

estonius
10

Créée

le 30 déc. 2018

Critique lue 157 fois

5 j'aime

1 commentaire

estonius

Écrit par

Critique lue 157 fois

5
1

D'autres avis sur Indiana Jones et la Dernière Croisade

Du même critique

Voleuses
estonius
7

Soyons indulgent que diable !

Entre ceux qui crachent leur fiel sur le film et ceux qui crient au génie, il faut peut-être raison garder et faire la part des choses. Globalement "Voleuses" est un film sympathique à la vision...

le 2 nov. 2023

31 j'aime

14

Le Bureau des Légendes
estonius
3

25 euros de gâchés !

Il est parfaitement normal que le ressenti face à une œuvre soit différent suivant les spectateurs, mais quand je vois tant de gens crier au chef d'œuvre, je tombe du placard. Au-delà des critères...

le 25 juin 2022

24 j'aime

10

Autant en emporte le vent
estonius
10

Itinéraire d'une enfant gâtée

Le tâcheron Fleming n'est sans doute pas pour grand-chose dans la réussite de ce film auquel a participé Georges Cukor est qui est avant tout un film de producteur (David O. Selznick) Balayons déjà...

le 11 avr. 2020

22 j'aime

5