Indiscrétions est certainement à compter parmi les dix monuments de l'Âge d'or du cinéma hollywoodien aux côtés de films comme Casablanca ou Citizen Kane. Tout est réuni pour avoir une grande comédie, un trio de stars Katharine Hepburn, James Stewart et Cary Grant, leur suite de seconds rôles qui sont aussi bons comédiens que les têtes d'affiches (les prestations de ceux-ci sont l'atout numéro un de ce long-métrage), une mise en scène d'un des meilleurs directeur de jeu George Cukor et une adaptation d'une pièce à succès de Philip Barry. La première moitié ressemble à une screwball comedy avec des quiproquos et un imbroglio dans le milieu de l'"upper-class" de Philadelphie, des personnages farfelus et des dialogues piquants pour ensuite devenir plus sage s'orientant vers le sentimental.

Ygor Parizel

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