Si l'on pourrait reprocher à ce troisième opus tardif de Insaisissables de ne pas savoir sortir de réel nouveau tour de son chapeau, il est indéniable que le rythme n'a jamais été aussi vif et dynamique que précédemment. Pour cause, la magie devient en quelque sorte une arme pour transformer un simple film de braquage en véritable œuvre d'action, excellemment divertissante par l'usage ludique des accessoires des cavaliers et des décors issus du ventre même de l'Histoire de la magie.
Dépoussiérant la saga en s'appuyant trop sur ce qu'elle a déjà réalisé, Insaisissables 3 parvient à moderniser une équipe pourtant culte par l'ajout de jeunes membres à l'écriture loin d'être inintéressante, et par l'utilisation d'une bande originale irrésistible (je la mentionne uniquement car Abracadabra de Lady Gaga est présent, et que je vais au Mayhem Ball dans DEUX jours mon dieu).