Claquemurée dans une maison au milieu des bois, une famille tente de se protéger d’une épidémie mortelle. Ce thriller nihiliste d’une rare noirceur mérite que l’on s’y attarde, pour peu que l’on ait le coeur bien accroché.


Le nom de Trey Edward Shults ne vous dit rien ? Normal, son premier long métrage Krishna n’a jamais trouvé le chemin de nos salles obscures, en dépit d’un Prix de la critique internationale à Deauville en 2015. Avec It Comes at Night, celui qui fut stagiaire de Terrence Malick devrait enfin se faire un nom auprès du grand public.


L’histoire démarre comme une fable post-apocalyptique. Le grand-père Bud souffre d’une infection mystérieuse et semble condamné. Sa famille décide de l’achever d’une balle dans la tête, de brûler sa dépouille et de retourner se barricader dans la maison, en pleine forêt. Dès lors, ils ne sont plus que trois : Paul, sa femme Sarah et Travis, leur fils de 17 ans. Contre toute attente, l’aspect “survie” du récit reste au second plan : quasi-autonome, le trio se débrouille très bien avec ses batteries à énergie solaire et son purificateur d’eau. L’intrigue débute véritablement avec l’arrivée d’une seconde famille – un couple et un jeune enfant. Quand le monde s’écroule, que le vernis de la civilisation se craquelle et que la vie ne tient plus qu’à un fil, peut-on encore faire confiance à autrui ?


Suite de la critique sur www.clapmag.com

Créée

le 12 juin 2017

Critique lue 861 fois

5 j'aime

Arthur Bayon

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