Sympa.


Les personnages sont faibles : au début ils sont intéressants, mais le développement prend vite fin et l'on est déçu de leur faible exploitation (au final ils sont un peu interchangeables dans la seconde moitié du film). Il reste malgré tout de bonnes idées, de bonnes situations et des personnages bien exploités en tant que stéréotypes.


La mise en scène est également assez solide ; la caméra mouvante, le découpage plus immersif et le montage rythmé donnent l'impression que nous arrivons aux sixties ; il reste quelques scènes plus 'plan-plan' mais d'autres paraissent nettement plus investies, voire même réécrites en salle de montage. La photographie est également plaisante, grâce à de belles compo mais aussi de bons décors et bons costumes. Les acteurs, loin des trognes héroïques habituelles, jouent de manière convaincantes.


Bref, le film n'est pas dénué de quelques faiblesses narratives mais reste un intéressant film de guerre.

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 15 nov. 2019

Critique lue 134 fois

1 j'aime

8 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 134 fois

1
8

D'autres avis sur J'ai vécu l'enfer de Corée

J'ai vécu l'enfer de Corée
Fatpooper
7

Ça va chier du jaune

Sympa. Les personnages sont faibles : au début ils sont intéressants, mais le développement prend vite fin et l'on est déçu de leur faible exploitation (au final ils sont un peu interchangeables dans...

le 15 nov. 2019

1 j'aime

8

J'ai vécu l'enfer de Corée
Heurt
6

Crasse.

Fuller se sert de sa carrière de soldat pour faire ce film est ça se sent ici. Il présente dans ce film réalisé et sorti en pleine guerre de Corée, la crasse de la guerre. C'est étonnant car c'est un...

le 16 oct. 2018

1 j'aime

J'ai vécu l'enfer de Corée
Moizi
6

La Normandie encore et encore

La première chose qui surprend avec ce film de Samuel Fuller c'est son année de réalisation. Le film date de 1951, il a donc été tourné en pleine guerre de Corée, alors même que les troupes étaient...

le 15 janv. 2018

1 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55