Vibrant hommage à l'âme irlandaise chantante et impétueuse.

Après le Vent se lève,Ken Loach a choisi de resituer l'action de son dernier film en Irlande.Avec Jimmy's hall, le réalisateur anglais même s'il s'attache à nouveau à un combat de petites gens face au système (ici l'intelligensia cléricale), loue l'identité chantante et impétueuse de l'Irlande.Jimmy Gralton,personnage principal du film, a même existé.Il fut en ce début de vingtième siècle, un William Wallace pour son pays natif. Ses convictions communistes, son gôut immodéré pour une démocratie sensée et populaire font de lui un homme à fleur de peau tellement attachant.
Au niveau technique du film,Ken Loach a léché certains plans,certains d'entre eux faisant penser aux tableaux des grands maîtres européens (Vermeer et Sisley en tête). Au niveau émotionnel, il y a également des scènes drôles qui se glissent entre deux mouvements de danses ou de révoltes, et le spectateur suit spontanément.Encore un trés bon Ken Loach malgré des critiques pro pas convaincues par le dernier film du réalisateur.
Specliseur
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes toiles 2014 (suite liste Locke)

Créée

le 14 juil. 2014

Critique lue 232 fois

Specliseur

Écrit par

Critique lue 232 fois

D'autres avis sur Jimmy's Hall

Jimmy's Hall
Curtisian
7

Fire in the Hall

Si le – doublement – dernier film de Ken Loach semble céder à la mode qui pousse les réalisateurs à inscrire des images réelles en exergue de leurs propres œuvres, Jimmy's Hall est avant tout un film...

le 18 mai 2015

10 j'aime

6

Jimmy's Hall
marquise
8

We'll never stop dancing

J'ai découvert le cinéma de Ken Loach grâce à arte, je devais avoir 16 ou 17 ans, avec Just a kiss, qui hante encore ma mémoire. C'est pourquoi j'ai eu envie de voir Jimmy's Hall dès que j'en ai...

le 15 sept. 2014

9 j'aime

6

Jimmy's Hall
oso
6

Rage spirituelle et claquettes abrasives

Retour au réalisme engagé pour Ken Loach. Après deux films plus légers qui laissaient entrevoir une facette rafraîchissante de son cinéma, le réalisateur fait le choix de reprendre les armes à...

Par

le 11 déc. 2014

7 j'aime

3

Du même critique

Eiffel
Specliseur
8

Un biopic alternatif remarquable

Ce qui marque d’entrée dans Eiffel est la qualité des scènes d’époque du côté de Bordeaux où de Paris. Martin Bourboulon effectue une mise en scène épatante où chaque détail compte. Les extérieurs de...

le 13 oct. 2021

40 j'aime

Paddington
Specliseur
7

Un petit ours débonnaire dans un film drôle et optimiste

Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...

le 14 déc. 2014

25 j'aime

3

Les Frères Sisters
Specliseur
5

Le western: pas un background pour Jacques Audiard

Quand j’ai lu,comme beaucoup de monde,que les Frères Sisters était une proposition de John C Reilly au réalisateur,j’ai commencé à avoir quelques doutes sur la nature de ce film pas véritablement...

le 20 sept. 2018

19 j'aime