Critique de John Candy: I Like Me par Marvelll
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John Candy est certes méconnu dans nos contrées, mais c'est un comédien canadien qui a fortement marqué son époque, aussi bien dans les sketches du Saturday Night Live qu'au cinéma, essentiellement dans des rôles comiques où sa bonhommie faisait des merveilles.
Pour son troisième documentaire, Colin Hanks revient sur l'histoire de John Candy, qui était au départ destiné à faire du football canadien jusqu'à ce qu'une blessure l'empêche de faire carrière, et qu'il va ainsi s'orienter vers le théâtre. Puis, en 1972 à Chicago, il va intégrer une école d'impro en comédie, Second City, en compagnie de personnes qui vont être très connues comme Chevy Chase, Dan Aykroyd, Eugene Levy ou encore Catherine O'Hara, et leur réussite va les mener à faire un équivalent canadien au SNL nommé SCTV, et après quelques petits rôles au cinéma, John Candy va être définitivement lancé par Steven Spielberg pour 1941. On le verra ensuite dans Splash, Un ticket pour deux, Oncle Buck, les deux volets de la saga Maman j'ai raté l'avion, ou encore Rasta Rockett pour ses rôles les plus connus.
Le documentaire montré à quel point les personnes interviewées (Tom Hanks, Chris Colombus, Bill Murray, Macaulay Culkin, Connor O'Brian, Mel Brooks en plus de ceux cités plus haut, ses enfants, sa femme...) ont été marquées par la personnalité de cet homme, généreux, bon, qui n'a aucun scandale à son actif (la précision a malheureusement son importance désormais), mais dont on apprend les travers de sa personnalité, d'une part une anxiété permanente à cause d'une part de la peur de la crise cardiaque, mal qui a affecté son père, son grand-père ainsi que son frère, mais aussi le stress dû à sa carrière où son personnage en tant que tel était si important aux yeux des producteurs et du public qu'ils lui interdisaient en quelque sorte de perdre du poids, car il est monté jusqu'à 155 kg à force manger, fumer et boire (et sa femme devait sans cesse refaire sa garde-robe au fur et à mesure qu'il prenait du poids, jusqu'à atteindre 5XL !) : cela se ressentait sur son caractère, où il faisait des crises de panique, D'ailleurs, il souffrira de cela toute sa vie, à tel point qu'en 1994, à seulement 43 ans, il va mourir d'une crise cardiaque lors de son dernier jour de tournage.
Le documentaire est très riche en archives, avec des vidéos et photos fournis par la famille Candy, en extraits de films également, et il y a tout un aparté touchant sur sa collaboration avec John Hughues (ils ont travaillé sur 9 films !), qui furent l'un pour l'autre le frère qu'ils rêvaient d'avoir. Dommage cependant de ne pas avoir évoqué Rasta Rockett dans ses rôles... Mais malgré une musique un peu trop insistante, le documentaire a le mérite de revenir sur un comédien au fond peu connu en France, qui est également un hommage de Ryan Reynolds en tant que coproducteur à l'une de ses idoles, également canadienne, et qui aura marqué de son empreinte ceux qu'il aura croisés dans sa courte existence.
Créée
le 10 oct. 2025
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