le 31 janv. 2018
A trouble maker
Je ne suis pas un admirateur de la Nouvelle-Vague. Ni des films qu'ils ont faits, ni des choses qu'il sont pu écrire. Cependant, une des rares fois où je suis tombé d'accord avec ces brigands de...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Le film commence par une première demi-heure en huis-clos, dans un bar tenu par une femme. A son apparition, Joan Croawford. On la voit une seconde, on ne l'oublie plus, et on sait instantanément que c'est elle qui commande. Entre des clients fidèles (dont l'éternel archétype du jeunot fougueux... ah non, tiens, il a sa part de lâcheté ?!), elle retrouve le fameux Johnny Guitare. Se sautent-ils dans les bras ? Au contraire, leur romance, tumultueuse comme il se doit, rend Crawford méfiante. C'est Johnny qui s'avance, et mal, malgré sa guitare : -Dis moi un mensonge. -Je t'ai attendu, Johnny. Plus tard débarque sa rivale, une vieille folle de jalousie, beaucoup plus dangereuse que n'importe quel gangster du film. Qui ne font pas vraiment preuve de solidarité sincère, mais restent sympathiques. Avec un Mc Cambridges plus séduisant que jamais !
Vous l'aurez compris : nous ne nous retrouvons pas dans un schéma classique ! Le film en devient unique. Il divertit comme il émeut. Il captive comme il se regarde. Il s'écoute comme il s'entend. Cavalier solitaire dans les westerns, ce film avance avec ses propres mythifications, en tâchant certaines de ses congénères planquées en ville. Ici, on ne se planque de rien : personne n'est fiable. Rajoutez à cela une musique très triste, très belle, et en contraste avec une musique plus épique, sauf sur la qualité. Le désert nous imprègne. On y est. Un verre à la main. Et avec une envie furieuse de titiller sa gratte bien loin de tout...
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les films d'avant les années 60 qui n'ont pas vieilli d'un pouce !, Les meilleurs films avec une héroïne et Embrasse moi grand fou (ou grande folle) !
Créée
le 13 oct. 2018
Critique lue 380 fois
le 31 janv. 2018
Je ne suis pas un admirateur de la Nouvelle-Vague. Ni des films qu'ils ont faits, ni des choses qu'il sont pu écrire. Cependant, une des rares fois où je suis tombé d'accord avec ces brigands de...
le 9 juin 2012
... de faire oublier son passé de terreur de la gâchette. Et c'est à peu près la seule bonne du film. Bon, ceux d'entre vous qui me font le plaisir infini de lire régulièrement mes modestes critiques...
6
le 20 avr. 2017
En s'appuyant sur un scénario bien écrit du talentueux Philip Yordan, Nicholas Ray réalise un classique du western et semble rester fidèle aux conventions du genre ; ça débute en effet comme tout...
10
le 21 juin 2016
Mon film préféré. La plus grosse claque artistique de ma vie. Une influence dans ma vie. Un éternel compagnon de route. Le cinéma à l'état pur et au summum. Oui, vraiment ma Bible à moi. Je connais...
10
le 15 mars 2017
Le Manifeste... Projet débuté par un court-métrage majestueux, accentué de poèmes en prose envoyés par satellite, entretenant le mystère, son but semble vraiment de dire: prenons notre temps pour...
le 10 sept. 2020
Sur la vignette, comme pour un prank, on trouve une phrase communément adjectivée "putaclic", et toujours prévisible à l'avance : une comédie française qu'on s'est forcé à aller voir parce qu'on sait...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique