Comme quoi Besson n'a pas besoin de faire compliqué. Un smartphone, des acteurs inconnus, un tournage pendant le confinement en loucedé et il signe son meilleur film depuis Angel-A.
Bien que ce soit parfois un peu naïf, qu'on ne sache pas vraiment si on est dans un rêve ou la réalité (en voyant June, ça m'a rappelé Tyler Durden de Fight Club), bordel, ça fait du bien de voir une romance optimiste où tout semble possible. Je pourrais aussi citer comme autres références True Romance ou Thelma et Louise.
J'ai bien aimé aussi la critique de nos modes de vie actuels : un boulot chiant et répétitif, un connard de patron qui martyrise son employé, un collègue faux-jeton, un quotidien complétement déshumanisé où le moindre renseignement demandé au téléphone devient le parcours du combattant.
Impossible de ne pas être séduit devant la fraîcheur de June qui n'aspire qu'à vivre l'instant présent, aimer, baiser, bouffer et dormir sans se soucier du reste. Pour elle, la vie n'est qu'une récréation permanente. On ne peut que la suivre et tant pis pour les conséquences. De toute façon, elle ne vous laisse pas le choix.