Entre les "giganotosaurus" gonflés à l’ADN et la catastrophe filmique, la nouvelle ère jurassique de Colin Trevorrow massacre le monde perdu. Les deux précédents m’avaient laissée sur ma faim mais néanmoins, possédaient un côté spectaculaire… Mais pour celui-là , il n’y a rien à sauver. Un 3ème opus quasiment semblable aux autres mis à part que les dinosaures sont encore plus gros et d’espèces variées. Mélangeant les genres, Tremorrow reprend la même trame: les humains et les dinosaures vont-ils pouvoir vivre ensemble ? Se côtoient les mêmes méchants et les mêmes questions sur la génétique, le clonage, la cupidité, l’humanité qui va à sa perte… Tous ces sujets d’importance sont abordés n’importe comment…Malgré les retrouvailles avec Jeff Goldblum, Laura Dern et Sam Neill, on ne retrouve pas l’émotion des films de Spielberg, où les scènes avec les dinosaures avaient un bien autre impact. Certes, le film regorge de nouvelles grosses bestioles du jurassique, mais on reste frustrés, car la façon de filmer les rend pas si effrayants que cela. La course poursuite à Malte semble complètement irréaliste comme s’il y avait des ratés dans les effets spéciaux, dans la mise en perspectives des plans , des proportions et des mouvements des acteurs et des dinosaures.