le 1 juil. 2025
Jurassic World : Rebirth (2025)
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Un 5/10 pour cette suite jurassicienne…
Gareth Edwards a déjà une filmographie solide, avec notamment Rogue One et The Creator. Le voir prendre les rênes de Jurassic World pouvait donc laisser espérer un vrai renouveau pour une saga qui s’essouffle. Pari réussi ? Pas vraiment, même si le résultat n’est pas catastrophique non plus.
Je ne suis pas le plus grand fan de l’univers Jurassic Park, tout en reconnaissant l’impact immense de Spielberg sur le cinéma et la pop culture. Le premier Jurassic World avait été une bonne surprise pour moi, apportant un vent de fraîcheur, notamment grâce à Chris Pratt. Le deuxième opus, sans être révolutionnaire, répondait globalement aux attentes, tandis que le dernier film m’avait semblé être une véritable catastrophe. Cette fois, nous repartons sur une nouvelle intrigue, même si elle reste liée à la trilogie précédente. Le scénario, assez simple, repose sur une quête visant à récupérer des échantillons de trois dinosaures afin de créer un traitement capable d’allonger la durée de vie humaine. Sur le principe, pourquoi pas… mais dans l’exécution, cela fonctionne beaucoup moins bien.
Malgré un pitch qui pourrait en rebuter certains, j’ai voulu y croire, en espérant que la mise en scène apporterait quelque chose de neuf. C’est précisément là que le film échoue. L’univers des dinosaures a été exploité jusqu’à la corde, et bien que la nouveauté reste possible, elle demande de l’audace. L’idée d’introduire un dinosaure hybride allait dans ce sens, mais elle n’est quasiment pas exploitée. Le film se contente finalement de recycler des éléments déjà vus, sans jamais aller plus loin. On ne s’ennuie pas vraiment, mais la prévisibilité permanente finit par agacer : on voit venir chaque rebondissement et le destin de certains personnages à des kilomètres. Sans surprise, la magie opère beaucoup moins.
Le casting est correct, avec Scarlett Johansson en tête d’affiche, accompagnée de Jonathan Bailey et Mahershala Ali. Les deux derniers s’en sortent bien, tandis que Scarlett Johansson semble étrangement effacée, coincée dans un rôle trop classique pour vraiment exister. Des personnages trop classiques, tout comme les dinosaures. Et c’est là que ma frustration atteint son sommet : alors qu’on nous suggère la création de nouvelles créatures, le film ressort exactement les mêmes espèces que d’habitude. Le T-Rex encore une fois, le Mosasaurus encore une fois… Certes, ils impressionnent toujours, mais l’effet de surprise n’existe plus. L’hybride teasé au début, qui avait un vrai potentiel visuel et narratif, disparaît presque aussitôt. Quel gâchis.
Côté technique, là encore, difficile de comprendre. Quand on connaît la maîtrise visuelle dont Edwards a fait preuve sur The Creator, certains plans ici paraissent étonnamment bâclés. Les dinosaures sont convaincants, mais sans réelle évolution depuis le premier Jurassic World. En comparant avec les progrès techniques d’autres blockbusters récents, la déception s’accentue. La mise en scène est efficace mais d’une banalité affligeante : rien ne surprend, rien ne tente, rien ne marque. Même le choix de suivre deux groupes de personnages aurait pu apporter du rythme, mais reste exploité sans originalité. On note malgré tout un beau travail sur certaines lumières, notamment lors de la scène finale, qui offre quelques images réussies. La musique reprend efficacement les thèmes iconiques, mais c’est un héritage plus qu’une véritable création. Au final, ce n’est pas mauvais, juste paresseux.
Points positifs :
Points négatifs :
Conclusion
Ma critique peut donner l’impression d’une note plus sévère, mais je n’ai pas passé un mauvais moment. C’est surtout le manque d’originalité qui m’a frustré. L’univers Jurassic Park/World est un immense terrain de jeu où l’on pourrait imaginer tant de choses. Pourtant, les films se contentent de répéter la même formule, sans jamais oser prendre le moindre risque. Voir un potentiel aussi fort aussi peu exploité est, au final, ce qu’il y a de plus regrettable.
Créée
le 1 déc. 2025
Critique lue 5 fois
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