Bon. Le premier film était mauvais, ce second confirme malheureusement le naufrage.
Et, comme le titre le souligne, c’est (au moins en partie) de votre faute. Vous, qui traitez Alexandre Astier comme une espèce de dieu vivant, qui encensez absolument tout ce qu’il peut dire ou faire comme s’il s’agissait des saintes écritures.
À force de le traiter comme un être supérieur, eh bien, force est de constater qu’il a fini par y croire. Le départ de Pitiot, l’interprète de Perceval, s’explique rapidement au fur et à mesure du visionnage. Ce film, c’est juste un ego trip géant de son réalisateur, persuadé de nous livrer une œuvre sensationnelle. Sauf que non. C’est mou, sans rythme, la musique est pompeuse et globalement oubliable, ça gueule à n’en plus finir.
Et comme personne n’a eu le bon sens de mettre la costumière en prison, cette dernière a récidivé.
Les personnages sont toujours des caricatures, ça gueule pour rien, mention spéciale aux nouveaux acteurs complètement transparents — mais je ne leur jette pas la pierre, considérant ce qu’on leur donne, les pauvres.
L’histoire ? Un soft reboot du Livre V. Vraiment. Arthur est dépressif et n’a plus la motivation, finit par replanter l’épée, Lancelot est redevenu un clodo qui fait du vide, on a encore un couplet sur l’héritier, et tout le film n’est qu’une bande-annonce pour la deuxième partie.
Sauf qu’une bande-annonce de 2 h, c’est long. Trop long.
C’est mauvais, ce n’est ni fait ni à faire, et le pire ? Certains trouveront le moyen d’encenser ça, et Astier ne se remettra bien sûr pas en question. La deuxième partie sera sans moi.
+1 pour quelques jolis paysages
+1 pour Clavier, qui a l’une des seules bonnes séquences du film