Kingsman 2 est plutôt une bonne suite, mais le problème principal du film est sa longueur. Effectivement, si le film avait été amputé d’au moins 20 minutes, cela aurait grandement amélioré le rythme du film qui est en majeur partie alourdi par des séquences inutiles. Durant la première heure de film on se demande constamment quand est-ce que l’histoire va enfin démarrer. Le manque cruel d’action se fait également largement ressentir. Evidemment la séquence d’introduction nous offre une scène d’action plutôt efficace et intense (bien qu’un peu excessive) et l’histoire est plutôt palpitante jusqu’à la fameuse attaque terroriste envers le quartier général des Kingsman. Malheureusement, ensuite nous tombons dans une suite de séquences qui ne font que ralentir le long-métrage, alors qu’on aurait pu rentrer directement dans le vif du sujet. Heureusement, le long-métrage se rattrape dans sa dernière heure et nous sauve de la torpeur dans laquelle nous étions peu à peu en train de sombrer.
Mise à part ce défaut, Matthew Vaughn parvient à développer tous les aspects qui ont fait le succès du 1er film et offres pas mal de situations plutôt mémorables. Et même avec du retard, quand l’action pointe le bout de son nez, il faut dire que nous sommes bien servis et que le concentré d’action proposée est toujours efficace et originale. Il faut noter également l’impertinence de certaines situations ainsi que l’humour général plutôt salvateur. Sans oublier l’intrigue plutôt bien écrite qui offrira pas mal de retournements situations bien pensé, malgré leurs grande prévisibilité.
Je regretterai tout de même la mise en arrière-plan de certains personnages, comme celui de Chaning Tatum qui s’annonçait pourtant fun et barré. Par contre, le personnage de Pedro Pascal (Games of Thrones) est bien mis en avant et sert réellement le récit.
En bref ! Bien que Kingsman 2 soit une excellente suite et essaie sans cesse d’aller plus loin que son prédécesseur, au final le long-métrage ne parviendra jamais à égaler son ainé et reste largement en dessous, handicapé principalement par sa longueur et certaines séquences pas toujours utile pour le bien-être du rythme général du film. Heureusement, la folie et l’originalité du premier opus est toujours présente ainsi qu’un casting avec des personnages hauts en couleurs.