Un home invasion qui questionne, entre nos croyances et la rationalité…

Une famille passe ses vacances dans un chalet isolé en pleine nature et voit débarquer un beau jour quatre étrangers armés qui les prennent en otage et leur impose de faire un choix contre-nature pour éviter l’imminence de l’apocalypse…

Sacrifier une âme pour en sauver des millions, voilà le terrible choix auquel se retrouve confronté cette sympathique famille qui n’avait rien demander si ce n’est de profiter de ses vacances.

Les voilà pris en otage par quatre types particulièrement louches et qui n’inspirent pas confiance. D’entrée de jeu, M. Night Shyamalan séduit avec sa scène d’ouverture, la confrontation entre la jeune Wen et le colosse Leonard. Le cadre est soigné et le reste du film sera (à peu de chose près) un huis clos à l’intérieur du chalet.

Knock at the Cabin (2023) est librement inspiré du roman "La Cabane aux confins du monde" de Paul Tremblay et met en scène (c’est assez rare pour être souligné) un couple homoparental et leur fille adoptive. Face à eux, un casting hétéroclite qui séduit et surprend à la fois, avec l’ex-catcher Dave Bautista et Rupert Grint (Ron dans Harry Potter). A travers ce film, le réalisateur questionne notre rapport à la foi et aux croyances, à une époque où les fake news et le complotisme n’ont jamais autant fait parler d’eux.

Le cinéaste continue toujours et encore mettre en scène des personnages qui doivent lutter pour ne pas croire une vérité ou assumer un rôle qui leur est imposé (il n’y a qu’à voir sa filmo pour s’en convaincre). Si le réalisateur remonte dans notre estime, après son décevant Old (2021), le film n'est pas exempt de défauts. La mise en scène est efficace certes mais le réalisateur appui sur des artifices non essentiels (notamment les flash-backs) qui ne font qu’alourdir son récit. On gardera en mémoire cette ambiance si particulière, ainsi que l’excellente distribution, sans qui, le film aurait été bien moins réussit.

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs films de M. Night Shyamalan

Créée

le 6 mars 2023

Critique lue 72 fois

1 j'aime

2 commentaires

RENGER

Écrit par

Critique lue 72 fois

1
2

D'autres avis sur Knock at the Cabin

Knock at the Cabin
Sergent_Pepper
4

Cher Journal,

Cher Journal, Les vacances ne se passent pas vraiment comme prévu. Avec Papa Andrew et Papa Eric, on était arrivés dans notre chalet qui fait peur au milieu des bois, et je jouais comme il se doit...

le 6 févr. 2023

53 j'aime

5

Knock at the Cabin
Behind_the_Mask
8

Toi ou moi contre le monde entier

La parabole inconsciente de Knock at the Cabin est des plus transparentes : car si M. Night Shyamalan met en scène la carrure toujours aussi imposante de Dave Bautista à l'écran, c'est lui, en...

le 2 févr. 2023

48 j'aime

9

Knock at the Cabin
Moizi
4

Scénario de court métrage

J'avoue chercher l'intérêt de ce film. S'il débute plutôt bien, avec un Dave Bautista dont ne connait pas réellement les intentions et qui semble être trop doux pour réellement vouloir du mal à cette...

le 23 févr. 2023

31 j'aime

1

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

40 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

28 j'aime

18

Le Robot sauvage
RENGER
4

Il ne suffit pas d’avoir un bel enrobage pour pleinement convaincre...

Suite à un typhon, le robot d’assistance Roz (alias ROZZUM 7134), fait naufrage sur une île inhabitée. Dans un environnement hostile et qu’il ne comprend pas, il va devoir s’adapter pour...

le 14 oct. 2024

23 j'aime

7