Jamais sans mon fils.
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S'il fallait résumer le film en une formule, ce serait sûrement ça. Dès le début, quand on constate que l'héroïne déteste son mari violent et qu'à cause de cela sa famille se détourne d'elle, on comprend que la direction choisie ne sera pas l'aventure épique ni la comédie sympathique. Et "déprimant" à cause de ce pathos qui n'en finit pas, renforcé par de rares moments de bonheur, et aussi à cause de la fin quasi-amorale. Voilà. Il aura fallu une heure quarante-cinq de tristesse avant que cette tragédie ne prenne fin. De plus, le rythme lent de la narration n'aide pas à rentrer dans le film.
Alors certes, le réalisateur a sûrement réussi son coup, c'est-à-dire dégoûter le spectateur à la fois des violences faites aux femmes et des familles peu compréhensives. Même si certaines scènes tombent légèrement dans la caricature, comme les jeunes alcoolisés qui lancent des pierres contre les fenêtres ou l'enlèvement du garçon, le tout est cohérent. On appréciera l'esthétique joliment travaillée des premières minutes, contrastant avec des moments plus noirs avec des jeux d'ombres.
Pour ma part, je n'ai pas été très touché par le film. J'étais même à deux doigts de décrocher, tant l'intrigue m'a paru fade. En dehors de l'esthétique, pas de bonne surprise donc.
Créée
le 4 oct. 2015
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