De la dévotion à la consternation

Un père de famille, veuf de son état, veille sur sa fille comme la prunelle de ses yeux. Seulement, à la sortie de l'école, elle et une amie partent dans une forêt où elles ne seront retrouvées que trois jours plus tard. Depuis, leur comportement a changé, et on pense qu'elles sont manipulées par un démon.

Cinquante ans après le film de WIlliam Friedkin, on fait table rase du passé et on efface tout ce qui a été fait par la suite, aussi bien les suites que la série de 2016. Tout comme Halloween (du même réalisateur) et Massacre à la tronçonneuse, cette Dévotion se veut repartir à la source, mais le résultat est vraiment pas bon. Je me demande même si le film de Renny Harlin, qui était une préquelle, n'était pas meilleure... Aussi bien les deux jeunes comédiennes que le père interprété par Leslie Odom Jr, personne n'a l'air de croire à cette mascarade. Et surtout, il n'y a aucun effroi à attendre dans les fameuses scènes de possession.

Reste le plaisir de voir Ellen Burstyn dans un rôle secondaire, Linda Blair qui vien tfaire un petit coucou, ainsi que la présence à oplusieurs reprises du thème du film de Friedkin, mais en l'état, c'est vraiment jeter de l'argent par les fenpetres de faire quelque chose d'aussi peu convaincant. D'ailleurs, ce qui était à la base d'une trilogie sera annulée, Mike Flanagan devant signer un autre nouveau départ, et William Friedkin lui-même, sans avoir vu le film, et quelques semaines avant sa disparition, souhaitait le pire à David Gordon Green pour avoir signé ça !