Le concept m’a captivé d’emblée : un homme rétrécissant, transformant son foyer en vaste aventure, comme Chérie, j’ai rétréci les gosses.
Sa vraie force ? Une portée existentielle osée, relevée avec brio par Jan Kounen. Mise en scène et narration efficaces, sans superflu, BO sympathique, portées par un casting solide et une technique impeccable. Humour et drame s’équilibrent, l’araignée est un bijou narratif des plus captivant !
J’ai aimé l’aspect contemplatif, ces pauses introspectives sur l’infiniment petit et le cosmos. Vu en avant-première il m’a surpris par sa profondeur mélancolique.
Dommage qu’il manque un peu plus d’émotion brute pour passer de 6/10 à 7/10. Une belle surprise inventive.