Nouvelle adaptation du roman de Richard Matheson ou remake du film de 1957, cette nouvelle interprétation de L'homme qui rétrécit relève plus de la curiosité loufoque que de la véritable expérice cinématographique. Pour ma part, il est toujours difficile de prendre Jean Dujardin au sérieux, surtout dans un film fantistique qui se veut ultra premier degré, lachant des grandes réflexions métaphysique en voix off. Voir Jean Dujardin en plein accès de colère debout sur un table alors qu'il fait 25 centimentres reste assez ridicule. Il y a toujours ce plaisir ludique qu'offre le concept simple et fort du film : un homme rétrcit. Arriver à différents stade de sa "maladie", il affronte tour à tour un chat, une arraignée. Il manquait peut-être une souris. Tout comme dans le film de 1957, l'appropriation de la cave comme nouvel espace de vie reste un passage divertissant et intriguant, offrant aux objets du quotidien une dimension nouvelle. Les escaliers devienent des montage infranchissable, un aquarium devient un lac, un carton devient une maison, Les rainures d'une table une surface accidentée à gravire. Le film est plutôt malin dans sa gestion des échelles et sa manière de traiter le rapetissement, notemment par la figurine qui fait office de compagnon à Du Jardin. Une figurine est déjà petite en soi, et la voir progressivement dépasser Du Jardin. Il y a bien quelques ajouts par rapport à la version de 1957, mais ce ne sont que quelques éléments de surface, de nouveaux éléments de jeux liés à la taille auquelles ont pu penser les scéénaristes. Le vrai moment de bravour du film reste la confrontation finale avec l'araignée, où Du Jardin est paralysé par la peur face à ce monstre immense qui déborde de l'écran.