Un long-métrage sur l'occupation nazi durant la seconde guerre mondiale. Ce film est très technique dans le sens où celui-ci évoque le vocabulaire professionnel des cheminots français. Plus globalement, l'œuvre du réalisateur français s'apparente plus au documentaire qu'au récit cinématographique.
Pour conforter mon propos, je m'appuierais sur le générique du début où l'on observe un texte explicatif prolongé nous expliquant le contexte dans lequel ce déroule le long-métrage que nous sommes sur le point de visionner. Puis, quelques instants plus tard, résonne la voix d'un individu extérieur au métrage, celle du narrateur, qui entame un petit monologue explicatif sur le fonctionnement des opérations de sabotages organisé par des révoltés et autres membre de la résistance.
Une proposition que je ne vois pas forcément d'un mauvais œil. Car cela renforce l'aspect documentaire du récit filmique. Mais un mélange pareil, dans le cadre de "La Bataille du rail" à mon sens, pénalise l'ensemble du récit.
Car en effet dans cette histoire scénarisé et réalisé par le bordelais René Clément, l'on ne s'attache à aucun personnage. Cela étant du à la manière dont les plans on été découpé et que l'on pourrait diviser en trois étapes.
La première étant la planification et l'organisation d'un prochain sabotage. La seconde se résume en la mise en place des outils qui permettront, ou non, la dégradation d'un convoi. La troisième équivaut au passage à l'acte.
Je pense que ce long-métrage est considéré comme culte de nos jours par le seul faite qu'elle symbolise une période critique de l'histoire française. Par ailleurs, le côté historique du récit pourraient à peine être considérée comme une fiction tant les scènes sont réalistes.
Mais d'un point de vue purement cinématographique, cette œuvre de mille neuf cent quarante six est d'un ennui aussi profond que la cavité d'une grotte amazonienne. Il n'a suffit que d'un quart d'heure avant la manifestation de mes premiers bâillements. Un très bonne chose que ce film dure moins d'une heure et demi. Sans cela mes yeux se seraient naturellement clos, vaincu par le soporifisme de la narration.