le 27 mars 2019
La Petite Fugitive
1969, Armstrong est le premier homme à arpenter l’astre de la nuit quand Woodstock crée la légende en faisant de 3 jours de paix un hymne pour l’éternité. Qu’importe le bond de géant quand les petits...
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C'est pas tous les jours qu'on voit un film lituanien de 1969 au cinéma :)
La bande annonce (qui correspond aux premières images du film) m'avait donné hyper envie de voir le film, qu'on pourrait qualifier de "long court métrage".
Et je n'ai pas été déçu !
Inga tout d'abord, la jeune actrice, est magnifique, très solaire dans son rôle. Elle attire le regard de façon magnétique, et le film entier tient par sa prestation. Il s'agit là de son seul film de cinéma, et c'est bien dommage car elle a du talent !
La Belle, c'est l'histoire d'un jeu de gamins où un enfant danse au milieu du cercle formé par ses camarades, pendant que ceux-ci lui lancent des compliments, plein de poésie. Et Inga est fortiche dans ce jeu.
La danse est magnifiquement filmée, suivant le tournoiement de la Belle, sourire espiègle en coin, tout en contre-plongée.
Quand le jeune nouveau voisin lui décoche un "tu es laide" en lieu et place des compliments habituels, la sensible jeune fille doute, et part en quête de ce que peut être la beauté. Commence alors pour elle un petit voyage vers l'âge "adulte", où les désillusions d'enfants tombent les unes après les autres.
Un petit bijou de derrière les fagots, tendre et sincère. Un poème, comme une ode à la liberté, à la beauté, à la simplicité, à la bienveillance et à l’espérance… A voir !
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Créée
le 30 août 2018
Critique lue 377 fois
le 27 mars 2019
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